OUR TEAM, OUR LIFE « Sam', rends-moi cette boite putain ! », criais-je en courant derrière Samuel. Qui était-il ? Le meilleur ami de Jamie, ainsi que le mien. Il avait dans les mains ma charmante boite de serviettes hygiéniques. Quoi ? Elle était trop belle ma boite ! Y'avait du blanco, et même des fleurs roses et jaunes !
« Meuf, t'as commis un meurtre, je ne peux pas te rendre cette boite, par les forces... je sais plus trop quoi », non franchement, fallait le voir, il avait du maquillage plein le visage, et pleins de pinces qui tenait ses cheveux de mouton. J'étais morte de rire, j'en pouvais plus, c'était presque impossible de lui courir derrière. Heureusement que Jamie était devant, c'était genre mon renfort, et ouais, on est trop des policemans, wesh ! Il prit la boite en fermant les yeux, et en me la tendant, je reprenais alors mon souffle.
« Je ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans, prends ça vite ! », je pris la boite, à moitié plié. Nous trois, on était toujours ensemble, chaque connerie était signé à nos noms, même si nous n'étions pas dans les mêmes établissements, on se voyait chaque jour, chaque week-end.
« Vous êtes chiants les mecs, mais je vous aime quand même. », dis-je en passant mes bras sur leurs épaules. On était en harmonie, tout simplement infini.
I WILL ALWAYS LOVE YOU « Tu peux pas faire ça ! Hope regarde-moi putain ! », criait Samuel, en m'attrapant par les poignets. Nous étions dans ma chambre, j'étais en train de faire mes valises, pour m'installer à Londres, chez ma tante. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, mais il faut que j'essaye, il est primordiale que je le fasse. Pourquoi ça ? Tout simplement pour une raison : prendre l'air. Chaque jour me détruirait, si je restais encore à Byron Bay, parce que tout me rappelait Jamie. Je me libérais alors de son emprise, et continuais ce que j'étais en train de faire, n'osant pas le regarde. J'étais décidé, j'en avais parlé à mes parents, et eux-mêmes étaient d'accord. Alors qu'est-ce-qui me retenait ici ? Tout simplement Samuel. Je bouclais ma valise, ne voulant absolument pas affronter son regard, je savais que j'allais craquer, et je détestais pleurer devant les gens, surtout devant lui.
« Rien ne me retiens ici de toute façon », disais-je du ton le plus sec. Bien-sûr, ce n'était pas vrai. C'était juste pour qu'il me haïsse, pour ne pas avoir encore un poids sur le dos. Je pris ma valise et mon sac, et m'apprêtait à sortir de ma chambre quand :
« Je t'aime, bordel ! Je suis fou de toi ! », dit-il d'une voix anormale. Il semblait pleurer. Je fermais les yeux, ne voulant pas le croire. Je me tournais vers lui, sans aucun mot. J'aurais aimé lui répondre, parce que c'est ce que je voulais, je l'aimais aussi, mais je ne voulais pas le faire souffrir. Il s’avança alors vers moi, bloquant la porte.
« S'il te plait, Hope, ne pars pas. Reste... Pour moi ». Aucun mot. Je pris immédiatement son visage entre mes mains, et avançait lentement mes lèvres vers les siennes. Je l'embrassai tendrement, mais avec une certaine fougue, lui montrant tout l'amour que je portais à son égard. C'était une sensation que je n'avais jamais ressenti, du bonheur mélangé à de la tendresse : de l'amour. Mais c'était impossible. Je devais partir. Il fallait que je parte. Je retirais doucement mes lèvres des siennes.
« Au revoir Samuel »