(m/libre) julian schratter ~ no one compares to you
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T. Zara-Odalys Levallois
∞ A emménagé à Paris le : 09/03/2013 ∞ Nombre de macarons achetés : 16
Sujet: (m/libre) julian schratter ~ no one compares to you Dim 10 Mar - 17:19
Hermès Prénom Nom
24 ans∞ célibataire fraichement séparé ∞ étudiant en musique/homme à tout faire chez les Levallois ∞ 00/00/1989 à ville ∞ ft. Julian Schratter
macarons verts ∞
Il n'est pas nécessaire de rédiger de grandes phrases. Vous pouvez vous contenter de citer quelques anecdotes. N'oubliez pas de décrire quelques traits de caractère, afin que le joueur en sache suffisamment. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage. ∞ une anecdote sur le personnage.
PARTIE II ∆ Cherchez au fond de mon âme, et vous tomberez plus bas que vous ne l'êtes déjà. Ce jour-là, quand tu te réveilles, tu penses encore à ce rêve, qui t'a paru merveilleux. Tu pouvais te voir en train de dormir. Te voir toi et tout ce qui t'entourait. Tu ne faisais rien d'autre, juste ça, mais ça te suffisait. Mais tu as ouvert les yeux, et le noir est revenu, prenant le dessus sur ton rêve. Et rien que d'y penser, tu te sens mal, tu replonges dans tes souvenirs, te souvenant de tout ce que tu as perdu. Tes yeux, tes amis, tes rêves. Ta vie. Tu enfouis la tête dans ton oreiller, ayant l'espoir fou de réussir à y disparaitre, mais c'est peine perdue, et tu le sais. Alors tu repousses ta couette et tatillonnes pour trouver ta canne, posée sur ta table de chevet. Tu la déplies et pose tes pieds nus sur le sol. En bas, tu l'entends qui s'active. Bien sûr, ça aurait été trop beau. Ta mère devait partir plus tôt, elle te l'avait dit, omettant qu'elle avait également demandé à Hermès de venir plus tôt. Hermès, ce nouvel homme à tout faire dans la maison, nounou d'aveugle à ses heures perdus. Tu ne l'avais pas encore vraiment rencontré, puisque tu passes tes vacances enfermée dans ta chambre à lire, et tu ne veux pas le rencontrer. Mais il est là, et tu ne peux plus faire demi-tour, d'autant plus que tu meurs de faim. Alors tu t'accroches à la rambarde et tu descends les escaliers, prudemment, à la vitesse d'une tortue. Puis tu arrives dans le salon, tu m'entends lever la tête, tu sens son regard se poser toi. Tu entends Speranza arriver vers toi, elle se frotte à tes jambes et machinalement, tu passes tes doigts dans son pelage sable pour lui dire bonjour. Lui n'a pas bougé, il t'observe sans faire de bruit, avant de se décider. « Bien le bonjour gente dame. Je commençais à croire que tu n'étais qu'un mythe. » Pour dire ça, il aurait mieux fait de se la fermer et de continuer à l'observer en silence. « Désolée de te décevoir, mais c'est bien vrai. Le monstre qui hante cette maison existe réellement. » « Un monstre comme ça, j'veux bien qu'il vienne hanter ma chambre. » Tu ne dis rien, plus habituée à ce genres de trucs. Tu sens tes joues rosir tandis qu'il continue de te fixer. Tu remets ton cerveau en marche, passant à autre chose, et te diriges vers la cuisine, guidée par ta canne blanche. Tu entends ses pas résonner derrière toi, alors qu'il ne peut se résoudre à rater une seconde du spectacle que tu lui offres. Ce spectacle de la petite aveugle qu'il voit pour la première fois. Il doit trouver qu'elle a l'air bien conne, cette aveugle, à marcher à deux à l'heure. Mais tu t'en fiches, tu continues à avancer, une main glissant le long du mur. Et puis tu arrives à la cuisine, tu poses ta canne pour avoir les mains libres. Tu laisses courir tes doigts sur le comptoir pour trouver le tiroir. Tu fais un quart de tour à droite, trois pas, et tu tatillonnes pour trouver la poignée du frigo. Tu en sors la brique de lait, sentant toujours le poids de ce regard dans ton dos. Tu la poses sur le comptoir, à coté de la cuillère, et te retournes pour attraper un bol et les céréales. Tu ouvres les placards, sur la pointe des pieds, sans rien demander à personne. Et tu entends ses pas résonner jusqu'à toi. « Attends, je vais t'aider. » « J'ai pas besoin de ton aide, je peux ... » Tu ne finis pas ta phrase. Pas le temps. Tout allait bien, tu t'en sortais toute seule, et puis il a ramené sa fraise. Le bol t'a échappé des mains et est venu s'écraser par terre tandis que les céréales ont basculées de l'armoire, se déversant en partie dans tes cheveux. Tu fermes les yeux, tu arrêtes de bouger dans le silence qui prend place. Et puis son rire, mélodieux, contagieux, envahit l'atmosphère. Un sourire se dessine sur tes lèvres, fait rare depuis ces cinq dernières années. Ce sourire se transforme en rire, sans que tu saches comment ou pourquoi, puis le calme revient. Mais tu n'oses pas bouger, de peur de te blesser. Il semble le remarquer et sourit, enlevant une céréale de tes cheveux. « Bouge pas petit cœur, je vais te sortir de là. » Tu n'as pas le temps de protester qu'il te prend dans ses bras pour te reposer plus loin. Tu ne sais pourquoi, mais ce contact avec ta peau te fait frissoner et, de nouveau, tu rougis. « je... Euh. Merci. » tu cherches ta canne et mets la main dessus après avoir bousculé un tabouret de bar. « Remonte dans ta chambre, je t'apporte ton petit déj'. Et me dis pas que tu peux le faire toute seule, j'ai vu ce que ça donnait. Et quand t'auras le bide plein, on verra ce qu'on peut faire pour tes cheveux. »
PARTIE III ∆ Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Tu finis ta page, tu reposes ton livre à sa place, sur ta table de chevet. A la place, tu attrapes cette canne qui te sert d'yeux et la déplie d'un coup sec. Tu entends Speranza se lever, au pied de ton lit, et un sourire éclaire ton visage, baigné par le soleil passant à travers ta fenêtre. Elle te voit se diriger vers la commode où tu ranges habituellement sa laisse, et elle se met à japper comme une dingue. Tu cherches mais tu ne trouves. Alors tu ouvres les tiroirs, fouillant leur contenu, mais il n'y a rien à faire, tu es incapable de mettre la main dessus. Tu continues de chercher, tu te mets même à quatre pattes pour voir si elle n'a pas atterri par terre, mais il n'y a rien à faire. Tu ne veux pas te résoudre à descendre pour demander de l'aide à Hermès, mais tu n'as pas vraiment le choix, si tu eux aller faire un tour avec ton labrador. Tu te relèves, te cognant par la même occasion à cette saloperie de tiroir mal refermé et tu sors de ta chambre, Speranza sur les talons. Tu descends lentement les escaliers, ta canne te précédent. T'as horreur de ça, de ce bruit glauque qu'elle fait à chaque pas, mais tu dis rien. De toute façon, ça ne servirait pas à grand chose. En arrivant en bas, tu entends la voix d'Hermès, ce garçon à tout faire avec qui tu passes la majeure partie de ton temps libre. Tu n'aurais jamais pensé pouvoir l'apprécier quand ta mère te l'a présenté. Et pourtant, tu as passé pas mal de tes soirées à regarder -pour ainsi dire- un film en sa compagnie, dans le canapé du salon. Tu écoutais, et lui te décrivait tout ce qu'il voyait à l'écran, te tendant le pop corn dès que tu te penchais vers la table basse. Et puis ta mère rentrait, et elle vous retrouvait en souriant, endormis l'un contre l'autre. Le jour où tu lui avais demandé s'il pouvait rester manger avec vous, elle avait été étonnée, mais avait immédiatement accepté. Ce soir-là, tu avais senti le sourire de ta mère et son regard posé sur vous deux. Ce soir-là, tu avais compris que tu l'appréciais bien plus que tu ne le voudrait. Et maintenant, tu entends son timbre, habituellement si chaleureux et enjoué, énervé contre un interlocuteur que tu n'entends pas. Tu comprends qu'il est au téléphone et tu restes là, sans rien dire, sans faire de bruit, sans faire savoir que tu es là. « T'as raison, fous-moi à la porte ! J'en ai rien à battre de toute façon... T'es sérieuse là, t'es vraiment en train de dire que c'est de la faute de Zara ? Nan mais t'es vraiment conne ma pauvre, va te faire soigner ! ... Mais oui, c'est ça, t'as raison, j'te mérite pas... T'en fais pas, j'avais pas non plus envie de rentrer ce soir... Pas de problème, je viendrais tout rechercher demain matin. Mais si tu crois que tu vas me manquer, tu te fous le doigt dans l’œil jusqu'au cul ! ... Parce que tu crois vraiment que j'ai besoin de ta petite personne pour vivre ? Je vais t'apprendre le scoop du siècle ma vieille : j'suis un grand garçon qui sait se sortir les pouces du cul pour gagner d'la tune... C'est ça, va te faire. » Le silence envahit la pièce et tu l'entends soupirer, étouffant des insultes peu glorieuses au passage. Comprenant qu'il a raccroché, tu décides de faire savoir que t'es là en te raclant la gorge. « Hey, salut princesse ! Je t'ai pas réveillée au moins ? » Tu n'as pas besoin de le voir pour savoir qu'il se demande depuis combien de temps t'es là. Tu l'entends à sa voix légèrement tremblotante. Mais tu fais comme si rien n'était. « Non, je... Je lisais. » Tu n'ajoutes rien, il garde le silence. Un ange passe. Tu passes ta main libre dans tes cheveux bruns. « Je voulais savoir si tu pouvais m'aider à chercher la laisse de Speranza. Je voulais aller faire un tour avec elle, mais son harnais n'est pas rangé, et je peux pas mettre la main dessus. » Il s'éloigne en soupirant, tu l'entends farfouiller pendant quelques secondes, puis il revient, te mettant le bout de tissu dans la main. « Tiens, la voilà. J'ai dû la sortir ce matin, et j'ai encore oublié ce truc de tout remettre là où je l'ai eu. Désolé. » Tu hausses les épaules, esquissant un sourire en coin. « C'est rien. Merci. » Tu devrais tourner les talons et sortir, mais tu restes plantée là, sans rien dire. Tu le sens te dévisager, son regard te scrutant des pieds à la tête. « Tu voulais autre chose ? » Tu te mords la lèvre, tu hésites. Si tu lui proposes, il saura que t'as tout entendu, ou presque, et tu as peur de ce qu'il dira. Mais finalement, tu te lances, peu importe les conséquences. « Si tu veux, tu peux... Tu peux venir t'installer ici, en attendant de trouver mieux. Si j'ai bien compris, tu viens de te faire mettre à la porte, et la maison est bien assez grande pour accueillir une personne de plus. » Tu l'entends se retenir de rire en souriant avant qu'il ne t'ébouriffe gentiment les cheveux, comme à une gamine. « Profite bien de ta balade Zara. » Il dépose un baiser sur ta joue avant de tourner les talons.
Dernière édition par T. Zara-Odalys Levallois le Dim 10 Mar - 17:41, édité 1 fois
T. Zara-Odalys Levallois
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Sujet: Re: (m/libre) julian schratter ~ no one compares to you Dim 10 Mar - 17:20
Le commentaire qui gère la fougère
Texte texte texte.
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