DeepM

prénom/pseudo moi c'est léah, connue sur les réseaux sous le pseudo de ©deepm ! ● âge dix-sept ans et neuf mois, majeure en juin (oubliez pas 21 juin) ● comment es-tu arrivé(e) ici ? partenaires du forum under the ocean ● fréquence de connexion tous les jours évidemment ● commentaires sur le forum : il est très beau, très accueillant et j'adore le contexte ● code du règlement : validé par serenity

La porte était toute proche, à portée de doigts. J'y étais presque. Presque. « Je peux savoir ce que tu comptais faire, Oona-Rose Harden ? » Merde. Prise en flagrant délit d'escapade non autorisée en dehors de la villa familiale. Sermon en prévision, absolument génial. Comment expliquer à ma très chère génitrice que je voulais sortir retrouver mes amis ? Alors que j'étais officiellement en convalescence pour être tombée d'un podium. Passant une main dans ma crinière brune, je mordis ma lèvre. « Je comptais sortir pour rejoindre les garçons, on travaille sur une nouvelle composition. » Croisant les bras, ma mère haussait un sourcil encore plus haut au fur et à mesure que je débitais ma réponse. Je n'avais jamais aimé cette femme et c'était réciproque. C'est à cause de son manque d'affection envers moi que j'étais venue à la détester. Elle m'avait dégoûté de l'amour, complètement. Maria avait été la seule qui m'avait donné assez d'affection pour que je devienne pas une pimbêche superficielle et horriblement garce. Mais revenons au dragon qui me servait de mère. Un sourire narquois rompait la beauté de son visage. « Tu ne sortiras pas de cette maison tant que tu n'es pas guérie. Je te veux impeccable pour le shooting de mercredi. Tu entends ? » Pinçant l'arête de mon nez, je tapai contre le mur le plus proche, faisant craquer les os de mes pahalages. Certains étaient certainement cassés, vu l'impact qu'ils avaient eu. Souriant largement à ma tendre figure maternelle, je lui mis ma main blessée sous le nez. « Oops ! C'est bête hein ? Je ne pourrais pas être impeccable pour ce shooting qui te tenait tant à coeur. T'as pas assez d'argent qui te rentre dans le fion avec le salaire de papa ? » En fait, il était possible que je sois une garce, à certains moments. Mais emmerder ma mère était un plaisir que je ne refusais pas. Jamais. Si je pouvais la faire rager, je le faisais. Lui faisant un petit signe, je montai dans ma chambre à toute vitesse, riant quand son cri de colère se répercuta contre les murs, envoyant un sms de ma main valide. La composition allait être pour un autre jour. Maria était en train de ranger le bordel qui me servait de chambre à coucher, quand j'entrai dans la pièce. Mais elle me sourit avant de m'enlacer affectueusement. Mais quand elle avisa ma main ensanglantée, elle fronça les sourcils et attrapa celle-ci entre les siennes. Des mains usées par le travail. « Vous poussez votre mère à bout, Zia. Elle finira par vous faire du mal, mademoiselle. » Je secouai la tête, soupirant. Ma colère s'évaporait peu à peu. « Elle me mérite amplement, elle me fait vivre un enfer. Je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce. »

« Chérie, tu sais que tu es une jeune femme convoité ? Il faut que tu pense à trouver un parti à ta hauteur, un homme qui saurait prendre ma suite si jamais je venais à délaisser mon rôle pour quelconque raison. » Oh mon dieu, on est vraiment obligés de parler de ça ? Appelez moi Belle Marianne pendant que vous y êtes. Manque plus que Robin des Bois pour me sauver du mariage arrangé. Mon père était plutôt vieux jeu, bien ancré dans les valeurs de l'aristocratie dans laquelle il était né. Sympathique. Nous sommes au 21ème siècle, papa. J'avais haussé un sourcil, m'arrêtant d'un coup. Trouver une solution rapide pour qu'il me lâche la grappe à propos de ça. S'il savait que j'me tape de filles, il ferait un arrêt cardiaque. « Papa, on est plus au Moyen-Âge, les mariages arrangés ça existe plus. » J'espérais qu'il allait comprendre ce que je tentais de lui dire mais il fronça les sourcils avant de répondre calmement. « De toute manière, si tu n'as personne à nous proposer, nous choisirons quelqu'un pour toi. Notre fortune est trop importante pour être confiée à n'importe qui. » Je tapai du pied, tandis que nous marchions dans une rue bondé de la ville. J'étais venue avec mon père à Paris pour mon stage en arts de la scène. Six mois loin de ma mère, le vrai paradis. Et fallait déjà qu'il me mette le grappin dessus pour me trouver un mec. Je vais me pendre. « Ce qui n'arrivera pas, parce que j'ai trouvé quelqu'un, de toute manière. » Mauvaise idée. Je suis une abrutie intergalactique. Il fallait que je trouve quelqu'un. Vite. Il haussa un sourcil élégant en ma direction. « Ah bon ? Qui est-ce ? » Je louchai sur les passants avant d'aviser un mec super grand, à la peau mâte. Le genre indien super sexy avec le sourire fondant. Miam. Ca sera déjà plus supportable. Point positif ? Il était habillé comme quelqu'un va chercher un boulot, ce qui devait être le cas. « C'est lui là-bas, le mec bronzé. » répondis-je tout en pointant du doigt cet illustre inconnu. Je courrus à tout vitesse vers lui avant de sauter à moitié sur son torse, murmurant à son oreille. « Tu es mon petit-ami et futur fiancé. Joue le jeu. » Il sursauta, un peu surpris par mon comportement de cinglée. Faut avouer que c'est pas banal de voir une fille arriver comme une fusée sur toi. « Hein ? » Je mordis son oreille et il poussa un grognement. « Tu souris, tu serres la main et tu ne parles que quand je te le demande compris ? Je te donne l'argent, tu me donne un alibi. » Il me déposa par terre avant de sourire. Fondant comme je le pensais. Appelez moi Dieu. « Qui te dis que je suis pas riche comme Crésus, hein ? » Je laissai échapper un rire. Réponse directe et franche, made by Oona Harden. « T'as pas assez de classe, t'es juste un mec qui cherche un job le plus vite possible. Mais c'est pas grave, tu vas vite avoir de l'argent, mon gars. Je te demande simplement de jouer le jeu. » Il sembla réfléchir, tandis que je voyais mon père arriver. J'appréhendais sa réponse, la boule au ventre. Il en allait de mon avenir. Et je préférais le passer avec un mec sexy plutôt qu'avec un mec sexy mais coincé du cul. Y'a une large différence. Je sentis sa main se poser sur ma hanche, ce qui me fit sourire. Un souffle chaud dans le creux de mon oreille. « D'accord. »