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Assise sur la balançoire de notre nouveau jardin, je regardais désespérément l'heure. Claire nous étions fixées une heure où nous pourrions nous appeler tous les jours. Claire, c'est ma meilleure amie, ça fait tellement longtemps que je la connais... je serais incapable de vous dire comment nous nous sommes liées d'amitié. Mais ce que je suis en mesure de vous dire c'est que Claire me manque, incroyablement fort. Depuis que je suis à Paris je dois avouer que je me sens plutôt seule. Mon nouveau lycée est plutôt cool, les gens aussi, peut être plus que dans mon ancien lycée, il y a même une fille Alba, je crois qui a décidé que je serais sa petite protégée, mais je n'arrive pas vraiment à m'intéresser à ces personnes. 17 heures 30, je pousse un soupir de soulagement. « Claire à finit son entraînement de volley. Claire à tout le la blonde au teint ensoleillé qui fait craquer tous les garçons et qui en profite, sauf que Claire n'est pas blonde, elle n'a pas le teint ensoleillé tout simplement parce qu'elle est métisse et bien qu'elle fasse craqué tous les garçons elle n'en profite pas, parce que son truc à elle, c'est les filles. Je ne sais pas comment elle fait, moi je ne pourrais jamais renoncer aux ados, à la barbe de trois jours et à cette chose dont tous les hommes sont muni.
« Some days are disasters that you wish could just end.. othe days are bast.. »
« Allô ? Qui c'est ? » Dis-je d'une voix d'enfant, sachant pertinemment qui était au bout du fil.
« C'est le loup mon enfant. » Répondit Claire en faisant la grosse voix, je ne pu m'empêcher de rire.
« Alors, ton entraînement ? »
« Le cul de Coline s'embellit de jour en jour » Je souris en entendant la déclaration de mon amie. C'était du Claire tout craché.
« Et toi alors des nouvelles au sujet de l'opération papillon ? » Je ris, le nom que l'on avait donné à cette opération était tellement pathétique et n'avait aucun sens. C'était d'ailleurs le but, que personne ne comprendre de quoi il s'agissait.
« Non, pas vraiment.. » Je n'avais pas encore décidé si je devais lui parler de la « rencontre » que j'avais faite le matin même. Ce n'est pas le fait, qu'elle ne pouvait pas comprendre, mais plutôt que bizarrement j'avais envie de garder cette rencontre pour moi, je ne voulais pas qu'elle en apprenne plus sur ma « famille » super bizarre comme elle aimait l'appeler. Je n'avais jamais rien caché à Claire elle savait tout de moi comme je savais tout d'elle sauf si elle me cachait quelque chose.
« Izia tu ne me dis pas tout ! » Me dit-elle à l'autre bout du fil. « Si, je te jure ! » Je ne lui avais jamais rien caché... mais on dit bien qu'il faut une première fois pour tout non ?
« Eh oh t'as beau être à l'autre bout de la France je te connais et je le sais, tu ne me dis pas tout alors vas-y ! » Ma première fois serait pour plus tard. « Ok bon alors ce matin je me baladais, dans Paris et là, il y a un mec qui, m'a bousculé... et je sais pas, j'avais vraiment l'impression de l'avoir déjà vu. » Voir le visage du jeune homme en question m'avais fait l'effet d'un coup de fouet un peu comme si j'avais vu un fantôme. « Tu penses que c'était lui ? » « Je sais pas, il a dit.. » Aller, je lui avais déjà raconté le début je n'allais pas m'arrêter comme ça. « Il m'a dit qu'il m'avait confondu avec quelqu'un » « Dit moi, Thaïssia Jules Roussel que tu as gardé un souvenir de lui » Me demanda mon amie, je souris « Tu penses bien ! En bonne voleuse que je suis je ne pouvais décemment pas laissé un mec sexy et de toute évidence plein aux as s'en tiré à si bon compte, demi frère ou pas. » « Izia, tu es.. démoniaque !, tu lui as pris quoi ? » « Une montre, une très belle, montre » Dis-je avec fierté. « Mais, c'est gé-ni-al » Cria Claire. « Pourquoi ? »
Lui demandai-je déconcerté par son enthousiasme. « Généralement, quand une personne a montre qui coûte vraiment cher il y fait inscrire ses initiales et tu sais ce que ça veut dire s'il y a ses initiales gravées dessus ? » « Tu sais, c'était un jeune je ne pense pas qu'il soit le genre à graver ses initiales ou que ce soit. » Claire me répondit du tac au tac « Lui c'est peut-être pas son genre, mais c'est le truc de tous les pères blindés, crois moi je sais de quoi je parle » Je la croyais, son père était un riche avocat qui avait offert à ses trois enfants, un bijoux gravé de leurs initiales. « Ok j'vais la chercher». Monta les escaliers menant à ma chambre en vitesse, je pris la montre posée sur ma table de nuit et la retourna. « Bingo ! » Soufflais-je.