prénom/pseudo Candy' ( Vicky )● âge 15 ans ● comment es-tu arrivé(e) ici ? Je ne sais pas, on m'a envoyé un bateau qui portait le prénom de Bazzart ● fréquence de connexion 7/7, avec les cours ou manque de temps 5/7 ● commentaires sur le forum : ● code du règlement :validé par serenity

Le 14/02/1989, à Paris: Mon nom est Arielle Delphine Delacour et à l'instant où ce stylo se dépose sur le tout nouveau cahier que mes parents ont reçus de la part du personnel de l'hôpital, je suis âgée de seulement quelques heures, si on peut appeler ça comme ça. Je me demande ce que je fais ici, j'entends des bruits provenant de partout. Entre le blabla, je peux clairement distinguer la voix de mes parents et la respiration de ma mère. Elle semble pleurer, puis je sens ses doigts me caresser les joues jusqu'à mon bout du nez. Mes parents me parlent et me racontent qu'ils avaient tous hâtent de me voir enfin et cela depuis neuf mois de longues attentes. J'entends un prénom si familier, ma mère demande à Alexandre de s'approcher. Mais qui est-ce, tout au long de mon voyage dans le ventre de ma mère, elle me citait toujours le même prénom. J'essaie de rechercher dans mes souvenirs qui semblent si loin à présent. Une autre main touche ma petite tête et je peux très clairement entendre la voix de ce fameux inconnu « Maman, c'est elle qui était dans ton ventre et qui restait toujours dans la même position, en forme de gros ballons ? »Mais de quoi il parle, je ne ressemble pas du tout à un gros ballon ! Ça se voit qu'il ne vient pas du même endroit de paradis que moi. Suite à cela, durant les premiers mois qui passèrent, j'ai vécu dans une famille adorable, qui m'aimait et qui me dorlotait durant les nuits que je n'arrivais pas à dormir. J'aimais me sentir comme une princesse, même mon frère me traitait ainsi. J'avais quatre ans lorsque mes parents engagea une nounou pour qu'elle vienne s'occuper de moi. Je me souviens en particulier, j'étais en train de jouer aux poupées quand ma mère vint me prendre dans ses bras. Au départ, je croyais qu'elle venait me réclamer un bisou ou un câlin, c'est quand je vis son regard que c'était autre chose qui allait suivre. Ma mère m'expliqua qu'elle était désolée d'être souvent absente alors que j'avais besoin d'une mère tout au long de ma vie. D'accord, c'est vrai que je me posais souvent des questions sur d'où elle était, mais je l'aimais et son boulot était plus important, puisque l'argent qu'elle ramassait servait à nourrir des bouches. Je tendis mes petits bras vers son cou en guise de réclamation de câlins. Puis, un soir alors que j'étais supposé dormir dans mon petit lit douillet, je pris en flagrant délit une discussion entre mes deux parents. Mon père criait des injures à ma maman chérie. Ainsi, une dispute éclata, l'ainé de la famille, qu'était mon frère m'emmena ailleurs, pour que je ne puisse malheureusement entendre rien du tout de cette dispute qui avait entre mes deux parents.

Le 08/09/1992: Mes parents sont en plein divorce. Papa supporte plus maman, elle ne m'en a jamais parlé. Elle dit que ce sont des affaires de grands, mais je ne suis pas idiote. Je sais qu'elle est dégoûtée de la façon dont mon père la traite. Elle travaille dans des édifices, je n'ai jamais su c'était quoi son métier à vrai dire. Maman n'a jamais été très présente pour moi depuis mes trois ans. Mon papa ne semble pas être de mon avis, ne supportant pas de ne la voir que le weekend. Ils se sont disputés, la nuit dernière. Papa a claqué la porte. Je n'ai même pas eu à me demander où il était parti. Suite à ça, ma mère a pleuré, j'y comprenais rien à leur histoire de grand. Je lui ai tenu compagnie, tout le temps que j'ai pu, avant de m'endormir sur ses genoux et de me réveiller le lendemain dans mon lit.

Le 10/09/1992: Maman va divorcer, je le sais. Et je sais que Paris ne lui plait plus. Je sais qu'elle veut partir. Elle souhaite revenir à Rome, sa ville natale. Elle ne veut pas me prendre avec elle. Et je n'aurai que d'autres choix que de rester ici, parce qu'à choisir entre un père présent et une maman toujours absente, je préférais que mes parents restent ensemble.

Le 12/02/2003: « Allez, vas-y pousse toi de la salle de bain, t'es là depuis quarante-cinq minutes, tu ne crois pas que c'est déjà amplement ? Je suis une fille et c'est dépassé mon temps ! Alors, qui est-cette meuf à qui t'essais de faire bonne impression ? » Comme vous l'auriez pigé, c'est ce machin à perfection qui me sert de frère. Chaque fois qu'une nouvelle déménage à Paris et qui, par ensuite, fréquente notre lycée, il est le premier à ce jeter carrément dessus. Ça me fait marrer, j'aime bien le taquiner, quoique rendue à mon âge je commençais tout juste à l'imiter. Sauf peut-être de coucher avec n'importe qui et que ça soit seulement une relation d'une nuit. Ce crétin s'amusait à jouer avec elles comme des poupées barbies, c'était sale et je trouvais sa vachement dégueulasse. Parfois, j'ai honte que ça soit mon frère, il est si coureur de jupon, en plus maman n'est pas là pour le disputer. Alexandre se prend pour le deuxième chef de la famille, ça vient saoulant merde. J'essaie de le résonner mais monsieur préfère faire ce qui lui plait. Hélas, ça fait maintenant cinquante-trois minutes et treize secondes qu'il est encore dans la salle de bain. Je donne donc un coup de pied dans la porte, jusqu'à temps qu'il l'ouvre et qu'il me jette un rouleau dans la figure « T'es contente maintenant, je te la laisse. Putain Arielle tu joues à quoi ?! ON partage CETTE pièce, donc BOUGE tu vas être en retard. » Je balayais la pièce du regard avec dégoût, pas question qu'au prochain coup comme ça, je sois encore une fois en retard. Cet imbécile me mène la vie dur et j'ai encore quelques années à habiter sous le même toit avec lui. Le connaissant, il va vouloir rester avec papa chéri, jusqu'à ses trente ans, car monsieur n'est pas capable d'être responsable et mature. « T'en fais pas je vais arriver avant toi ! Ce n'est pas quelques minutes de retard qui vont me mettre le moral à zéro !»

Le 23/07/2004: Cela fait treize ans que ma mère est partie en Italie, nous envoyons régulièrement des courrier électronique, mon père ne sait rien. Je lui en ai jamais voulue à ma mère de nous avoir abandonnée. Oui elle me manque, mais d'un côté, je crois que c'était mieux pour tout le monde. Le statut de médecin de ma mère pouvait offrir de nombreux avantages, comme se payer un merveilleux appartement dans son quartier préféré. Depuis son départ de Paris, beaucoup de chose ont changés dans sa vie, comme la mienne. Elle s'est mariée avec un avocat et j'ai deux demis-frères, même que je les considères aucunement comme étant cela, puisque juste avant aujourd'hui j'ignorais leur existence. Elle me promet qu'elle va venir me voir, moi et mon frère. Songeant nous présenter à ses deux fils. Peut-être que je pourrais rentrer en contact avec eux via facebook ou par courrier électronique. Prochaine fois, je lui demanderai.


Le 12/09/2005: Voilà une autre année qui commence. J'essaie tant bien que mal à trouver mon casier et les classes, mais c'est si dure avec tout ces gens qui se poussent parmi la foule. Fouillant de près les numéros, j'aperçois enfin celui inscrit sur ma feuille. Évidement, je commence en littérature. Plutôt intéressant comme cours, même qu'à ce qui paraît le professeur est cool. Ainsi, je regardais mes prochains cours, quand soudain je vois deux mains qui se positionnent sur mon bureau. Levant légèrement la tête, un mec se pencha plus près, me gratifiant d'un sourire moqueur. Je voulais lui demander ce qu'il voulait, mais au lieu de ça, il prit la chaise du bureau en face et s'assit face à moi. Mathis Deschamps. Lui qui faisait partit des gars les plus sexy, venait me parler. C’était un jeune homme qui devait avoir environ seize ou dix-sept ans, châtain, un joli regard même s’il possédait de sacré muscles. Je contemplai chacun de ses traits de son visage, de proche c'était inexplicable. Ce regard si mignon faisait sans aucun doute tomber toute les filles qui croisaient son chemin. J'avais mon groupe d'amis, je le croisais souvent avec ses potes, mais en dehors de tout ça, moi non plus j'avais très peu porté mon attention sur celui-ci. Mon caractère de fille sociable m’avait un peu laissé tombé. J’étais fascinée par ce mec et j’avoue un peu impressionnée par son physique pourtant rien chez lui paraissait d'une quelconque menace. C’est pourtant lui qui engagea la conversation en me demandant si j’étais bien dans ce lycée et tout ces questions que généralement on ne poserait pas à un étranger. Mathis m’écoutait parler en souriant et laissant quelques fois son rire s'échapper. Je ne vis pas le temps passer et ne me rendit pas compte que la cloche venait de sonner. Soudainement, je me sentie trop stupide. Et voilà, j’avais raconté ma vie à un étranger qui voulait simplement faire connaissance. Bon d'accord, c'était une connaissance lointaine, puisqu'il était pote avec mon frère. En me dirigeant vers la porte, en mon grand étonnement il se tenait là, m'observer avec une hésitation. Puis, prise de panique, je commença à bafouiller des mots incompréhensibles « Je.. je suis désolée de t'avoir racontée tout mes stupides histoires, je sais pas ce qui m'a prit. En tout cas, ce fut un réel plaisir d'avoir fais ta.. connaissance. À plus peut-être ! » Alors que je commençais à penser qu’il était temps pour moi de filer vers mon casier, il me répondit en prenant la vitesse de mes pas « Attend Arielle, j'avais pas l'intention de finir notre conversation ici ! Pour une meuf dans ton genre, t'es plutôt sympa. On se connait à peine, mais on se ressemble vraiment. Nos mères sont parties vivre leur vie, on habite avec nos pères. Sauf que moi, je dois vivre sous le même toit d'une belle-mère. Elle est vachement cool, tu verras. » Avais-je bien entendue ou c'était mon imagination qui me jouait des tours. Tu verras ? Il comptait quand même pas m'inviter chez lui !