∞ A emménagé à Paris le : 06/03/2013 ∞ Nombre de macarons achetés : 60
Sujet: Remember | Arielle & Mathis Sam 9 Mar - 22:08
I'D LIKE TO BE EVERYTHING YOU WANT
Il était déjà 13h00 passé et je me trouvais toujours devant mon tiroir. Bien que tout les vêtements que j'adorais le plus se trouvaient à la lessive, je devais me contenter ce que qui se trouvait dans les tiroirs et le garde-robe. J'allais pas passer une demie heure devant ce bordel ! Bon par où commencer ? Tout ces vêtements me semblait démodés et suffisamment portés. Je n'aurai pas le choix que dès que j'aurai un petit trou dans mes horaires, d'aller refaire un petit peu ma garde-robe. Au lieu de rester planter là à réfléchir aux vêtements et aux horaires, je devais me dépêcher un peu, mon café au lait m'attendais. Prenant n'importe quel vêtements qui se trouvait à ma porter. Me fichant un peu des couleurs quoi ou quoi n'allait pas ensemble. Après tout, la jupe noire que je venais de mettre allait avec à peu-près tout. Par la suite, afin de me donner un petit style, j'entrai mon chandail qui était d'un vert sapin un petit peu plus foncé dans ma jupe. Par contre, je mis des collants, cachant mes magnifiques jambes. Je n'aimais pas forcément montrer ces petits trucs la. Bref afin de tout compléter de ce que j'avais, il me manquait seulement une ceinture que j'attacherai par dessus mon assemble. Mettant les petites bottes noires poser près d'une chaise en même temps de prendre mon petit sac à main, je quittais la pièce, refermant la porte derrière moi. Le parc du Champ de Mars se trouvait tout près de mon appartement et il y avait un petit café en bas de ma rue. Il existait qu'un seul chemin assez rapide pour aller au café. J'avais besoin d'une dose d'énergie de l'après-midi, du coup je me mis à marcher assez vite. Ma commande fut assez rapide, je sortis de l'endroit avec une petite paille pour brasser le café correctement avant de le jeter dans la première poubelle que je verrai dans mon chemin. J'étais maintenant rendue tout près du parc. Le temps était parfait, un peu de vent, des chiens qui courraient à gauche à droite. Leur maître qui leur lançait des balles à l'autre bout du parc. Je franchis le terrain. J'avais qu'une seule envie, aller m'asseoir sur un banc. Je passais devant un homme mais avant même avoir traversé de l'autre côté, une chanson de mon portable commença à jouer. Pourtant je ne l'avais pas rallumé depuis la dernière fois. Il s'était sûrement accroché à une babiole dans mon sac. Je déposais mon café sur un banc près de moi et, je commençais à chercher dans mon sac à main mon portable afin d'éteindre la musique dont je ne connaissais même pas l'existence.
F. Mathis Deschamps
∞ A emménagé à Paris le : 08/03/2013 ∞ Nombre de macarons achetés : 31
Sujet: Re: Remember | Arielle & Mathis Sam 9 Mar - 23:06
❝ I'D LIKE TO BE EVERYTHING YOU WANT ❞
C'est le cœur qui bat vite. Très vite. Ce sont les yeux qui s'illuminent, qui brillent. Ce sont des tremblements, des gestes nerveux. C'est une sorte de peur. C'est comme les montagnes russes. Ça prend au ventre ça fait peur mais c'est tellement bon qu'on en redemande. C'est le sang qui bouillonne et qui circule à 130km/h dans les veines. C'est un besoin. C'est une lutte. Ce sont des souffrances. Ce sont des pleures. C'est du bonheur. Tellement de bonheur. C'est l'amour. ----
Dirty Dancing. Voilà ce qui passait à ce moment même à la télévision. Pourquoi regardais-je ça ? Je me le demande bien. Pourquoi je ne zappe pas sur une autre chaîne ? Sûrement parce que la télécommande est à l'opposé de moi. Flemmard, moi ? Complètement. Je ne voulais pas me lever de mon canapé, étant si bien installé pour aller chercher ma télécommande, retourner m'allonger pour chercher la place que j'avais tout à l'heure. C'était à chaque fois la même mélodie. Alors je m'étais résigné à regarder ce film, ce vieux film de romance, un bad boy, danseur essaie d'arrondir ses fins de mois dans un camp d'été chez des personnes assez aisés, qui tombe amoureux d'une fille de riche, un peu trop coincée. La base. C'était à chaque fois la même chose, dans tous les films. Et je détestais ça. Il venait de salir l'étiquette des bad boy. Etant lassé par le film, surtout par les paroles tout aussi débile que puéril, je me décidai enfin à lever mon postérieur pour filer dans ma chambre. J'avais pris ma douche ce matin, et j'étais toujours en boxer, sans rien d'autre. Je me m'étais toujours à l'aise chez moi, j'avais en plus de ça, la chance d'habiter tout seul, donc raison de plus pour faire ce don j'ai envie. Ceci étant dit, je me dirigeai vers mon armoire pour choisir mon jean, un simple jean bleu foncé fera l'affaire. Je le jeta sur le lit pour marcher vers la droite, afin de choisir un t-shirt sur les étagères. « Un t-shirt blanc pour le Fabian, un ! » m'étais-je exclamé à moi-même le jetant à son tour sur le lit. Mes vêtements subissaient chaque jour le même sort, petit décollage, ils prennent l'envole et atterrissent sur le lit. Je me pris une paire de chaussette et commençais à m'habiller tranquillement. J'avais une soudaine envie de sortir prendre l'air. Il y avait un léger rayon de soleil, pour le peu de fois où le soleil pouvait illuminer Paris, il fallait en profiter. Car souvent, lorsque le soleil était là, les rayons ne tapaient pas, du au vent. C'est pour cela qu'en me dirigeant vers le salon, tout habillé, je pris ma petite veste noir Redskins et filait en vitesse à la salle de bain pour me mettre une noisette de gel dans les cheveux. Soigner son physique, c'est important. De là, je me résignais à quitter mon appartement pour marcher dans les rues de Paris. Écouteurs dans les oreilles, Iphone dans la poche, je marchais tranquillement vers le parc du Champ de Mars. De là, je pu constater qu'il y avait quand même du monde, des personnes qui promenaient leur chiens, d'autres qui se promenaient tout simplement, seul ou accompagner. En marchant quelques minutes, je pu apercevoir une jolie silhouette qui m'était familière, en effet, des cheveux roux, un style bien à elle, cela ne faisait aucun doute, c'était Arielle. Depuis quelques années nous nous connaissions. Et je devais avouer qu'elle m'avait tapé dans l'oeil. Mais je devais la considérer comme ma petite soeur, du moins, aux yeux de son frère qui était lui-même mon meilleur ami. C'était obligatoire, il n'accepterait pas ça. Et ça se comprend. Je me plaçais devant elle, enlevant un écouteur. « Tu as perdu quelque chose ? » lui avais-je gentiment demandé, cherchant son regard.
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