I want to see you again ∞ penny

04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

J'en ai marre d'être la méchante, d'être celle qui est partie sans rien dire, d'être celle qui a blessé l'autre mais personne ne pense à ce que moi j'ai pu ressentir, personne ne pense à mon coeur à moi et aux efforts que j'ai dû fournir pour prendre une telle décision. Je me sentais prête quand j'ai fais demi tour. Je crois même avoir eu un léger sourire sur les lèvres malgré que je serrais le volant de ma Beetle comme si on allait s'envoler. J'avais peur, j'étais nerveuse. J'allais lui dire "oui" pour la vie... Et sans cesse les images de Lea me revenaient en tête. J'aurais dû lui dire que je revenais, j'aurais dû lui dire de rester là et de m'attendre mais je n'ai pas réussi. Raphaël sait très bien que j'ai de la peine à parler, que certains mots ne sortent pas de ma bouche. Quand je suis rentrée à la maison, il état près de deux heures du matin et mon coeur tambourinait dans ma poitrine. J'allais être fiancée. J'ai ouvert la porte, les lumières étaient éteintes et il n'y avait plus rien à part ce silence que j'ai écouté le reste de la nuit, appuyée contre la porte d'entrée, les fesses sur la moquette. J'aurais pu l'appeler pour lui dire de revenir mais rien que de prendre une décision ça m'avait demandé tant d'efforts que j'avais tout perdu. Toutes les forces que j'avais trouvées dans la voiture, je les ai perdues quand j'ai compris que Raphaël n'était plus là. Oui, c'est trop tard pour le dire, mais je refuse d'assumer le cent pour cent des conséquences. Il est parti sans rien dire aussi. Lui aussi aurait pu m'appeler ou je sais pas... Le jeune homme s'écarte de moi et commence à me balancer des trucs à la figure. Je ravale mes larmes, je serre les poings et la mâchoire. Il a raison; il ne pouvait pas deviner. Mais il a toujours pu lire en moi comme dans un livre ouvert, il aurait dû se douter que j'ai paniqué, que c'est mon corps qui a décidé de quitter l'appartement et que mon cerveau suivait bêtement derrière. Raphaël plonge sa main dans la poche de son jeans et sort un petit objet que je reconnais immédiatement. Je manque de m'étrangler. D'ailleurs, machinalement je porte ma main sur ma bouche grande ouverte. Il l'a gardé sur lui. Tout comme moi j'ai gardé nos photos et nos souvenirs. Le jeune homme s'écarte et je comprends qu'il va me laisser comme ça, avec une bague - sublime au passage - sur le comptoir de ma cuisine. Il va me laisser de cette manière, avec ma culpabilité et mes remords. Je m'avance jusqu'au bout du comptoir et c'est avec des doigts tremblants que je touche l'anneau. Exactement comme je les aime. Je ne suis pas très bijou, mais Raphaël sait exactement mes préférences... Finalement, le journaliste réapparait devant moi et je sursaute, retirant immédiatement mes doigts de la bague. Comme si j'étais un enfant qui aurait touché à quelque chose de très précieux. Il se contente de manger un truc qui se trouve sur le plateau et j'avoue que j'ai de la peine à le suivre. Mon corps entier tremble et je pense que mon visage ne doit plus avoir ses couleurs d'origine. Je n'arrive pas à détacher mon regard de la bague. J'ai quelque chose de coincé dans la gorge, quelque chose que je n'arrive pas à avaler ou au contraire à cracher. Ca me coupe le souffle, ça m'empêche d'avoir de l'air dans mes poumons. « Je... Je veux porter cette bague Raphaël... » Une fois de plus, je dis les choses sans les dire mais c'est tout ce qui a réussi à passer au travers de ma gorge. Je touche à nouveau la bague du bout des doigts. « Je... » Vas-y. Tu peux le faire. Tu vas le regretter. « Je t'aime et je veux être ta femme. » De cette manière? Après une dispute? Après six mois d'absence? J'en sais rien. Il peut très bien me le demander une autre fois, quand la situation sera moins tendue mais au moins, il le sait. Au moins il sait ce que je veux et ce que je suis prête à faire.

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

C’est douloureux de ce souvenir de ce genre de chose. J’avais tellement douté. Je n’avais pas dormi pendant deux jours. J’avais pesé le pour et le contre au moins vingt-cinq fois. J’avais tellement réfléchis à tout que j’avais finis par pondre un article totalement merdique sur un film et que je m’étais fait remonter les bretelles par ma direction. J’avais aussi mis plus d’un mois à trouver LA bague. Penny ne met jamais de bijou ou alors très rarement. Je sais qu’elle aime pas ça ou alors elle les aime lorsqu’ils sont sobres. Juste de l’argent et sans avoir d’énormes pierres. Toujours dans la simplicité. Ce qui lui ressemble quoi. J’avais fait le tour des bijouteries de Paris deux fois avant de choisir une dizaine de bague et de recommencer un troisième tour pour être sûr de moi. Au final, j’avais acheté un simple anneau en argent, agrémenté de quelques pierres blanches. Quelque chose de sobre et de chic à la fois. Dire qu’elle ne l’as jamais vu… Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir l’écrin dans lequel le bijoutier l’avais glissé. Elle était partie avant sans même me regarder. Elle était juste partie… Je sais. Moi aussi je suis parti et vu ce qu’elle vient de me dire j’aurais mieux fait d’attendre. J’ai toujours été patient, mais sur ce coup-là cela avait été plus fort que moi. Il avait fallut que je parte. Je pouvais pas rester dans cet appartement à pleurer sur mon sort. Pour moi elle m’avait dit non et il fallait que je parte. Je m’étais mis le doigt dans l’œil et pour la première fois depuis mon retour, je regrette sincèrement d’être parti. Je m’étais laisser aveugler par ma tristesse et j’avais préférer choisir la voie de la facilité. Et une nouvelle fois c’est la voie que j’allais choisir. Par égoïsme ou par peur. Je n’en sais trop rien. Je me recule quelque peu et sors la bague de la poche de mon jean. Je la fait tourner entre mes doigts et finis par la posée sur le comptoir près de Penny. Elle en fera ce qu’elle en voudra, j’ai plus vraiment envie de la garder. De toute manière je l’ai acheté pour elle… Je vois qu’elle est surprise. Je me doute qu’elle ne s’attendait pas à cela. Je n’avais pas vraiment prévu de sortir cette bague moi non plus. C’était juste venu comme cela. D’un seul coup, sans prévenir. Elle ne lâche plus la bague du regard et j’en profite pour m’éclipser. Je me rapproche dangereusement de la porte d’entrée et finis par faire demi-tour. Non je peux pas la laisser. Pas maintenant.

Je reviens dans la cuisine et fait semblant d’être passionné par le plateau empli de victuailles qu’elle a posé devant moi. Je me mets même à manger. Peut être qu’elle va me virer de sa cuisine, mais je veux que ce soit elle qui me dise de partir. Je ne partirais pas de mon plein gré, pas cette fois. Je reste là en silence lorsqu’elle finit par me parler. Je suis pas sûr d’avoir compris. Je suis surpris et manque de m’étouffer avec ce que j’ai dans la bouche. J’avale difficilement et me tourne doucement vers elle. Elle est blanche comme un linge et elle tremble tandis que ses doigts frôlent l’anneau blanc. J’attends juste un instant. Je vois qu’elle lutte pour me dire autre chose alors j’attends. Je ne bouge pas. J’ai peur de bouger. Et d’un seul coup, c’est comme si mon plus beaux rêves devenait réalité. Elle veut devenir ma femme. Penny Maurin viens de me dire qu’elle veut devenir ma femme. J’y crois pas… Enfin j’ai du mal à y croire. Mon dieu. Fait quelque chose Raphaël. Je passe nerveusement une main sur ma nuque et la regarde. Je m’attendais pas vraiment à ça. Pas du tout même. Mais c’est sans aucun doute le plus beau jour de ma vie. En silence, de peur de briser ce moment, je me rapproche d’elle. J’attrape délicatement sa main gauche et la bague qui ce trouve sur le comptoir. C’est moi où je tremble ? Timidement je lui passe la bague aux doigts. Certains moments ont un goût d’éternité. Même si je ne l’imaginais pas comme ça, je crois que je ne l’oublierais jamais. Je pose une main sur sa joue et rapproche mon visage du sien. Son nez vient frôler le mien et doucement je l’embrasse. Le premier baiser depuis six mois. Celui que j’avais attendu depuis si longtemps. Je l’embrasse jusqu’à perdre à l’haleine puis doucement je vais murmurer à son oreille : « C’est pas humain a quel point tu m’as manqué… »

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

L’âge n’est qu’un détail. Si j’ai pris la fuite, ce n’était en tout cas pas à cause de ça. Ce n’est pas parce que je me trouve trop jeune pour me marier. C’est dans ma tête. J’ai été bouleversée par la fusillade qui a tué la personne que j’aimais le plus sur cette terre et c’est à partir de là que j’ai commencé à refuser tout attachement et autre relations amicales ou amoureuses. Jusqu’à Raphaël. Le fait qu’on ait sept ans de différence n’a pas joué un rôle dans ma fuite, dans mon choix. Je suis sûre que même si on avait eu les deux le même âge j’aurais quand même pris peur, j’aurais quand même hésité avant de lui donner la réponse qu’il attendait. Face à cette bague, j’ai l’impression que mon monde s’écroule encore plus qu’il ne l’était déjà. Je la touche du bout du doigt, pour voir si elle est bien réelle, si Raphaël l’a bel et bien posé devant moi avant de tourner les talons. Alors il va repartir ? Comme la dernière fois ? Il va quitter cet appartement sans même attendre ma décision, sans même écouter ce que j’ai à lui dire ? Je suis à la fois sur le cul mais déçue aussi. Je pensais qu’il avait peut-être appris de son erreur, qu’avec moi, il vaut mieux attendre, me laisser le temps d’avaler la pilule et surtout que je retourne le tout dans ma tête au moins vingt fois. Je panique. Je suis en nage, mais en même temps je tremble. Mon visage a perdu toutes ses couleurs et j’ai l’impression que mes jambes sont en coton. Je suis littéralement en train de faire une crise de panique. Comme il y a six mois en arrière, comme le soir où le jeune homme m’a dit qu’il m’aimait. C’est l’effet que me font les déclarations, les sentiments. Ca crée un vent de panique dans tout mon corps. Mais cette fois, je vais le combattre. Je peux faire des efforts, je peux m’améliorer. Je peux devenir une femme à la hauteur de l’homme qu’est Raphaël. Je ne veux plus que ça aille à sens unique. Dans un couple on est deux.

Le journaliste réapparaît devant moi et semble tout d’un coup très intéressé par le plateau télé que j’ai préparé il y a quelques minutes. J’avoue être un peu déconcertée parce qu’on vient de parler de choses sérieuses, il m’a sorti la bague et lui, il se penche au-dessus de la nourriture. D’un côté, ça me permet de ne pas trop stresser, de décontracter la situation. Si Raphaël était resté face à moi à observer ma réaction, je me serais à nouveau braquée. Je me connais. Il me connaît. Mes yeux sont rivés sur cet anneau. Simple, en argent, brillant grâce à la lumière de la cuisine. Je me surprends à me demander de quoi il aurait l’air sur mon doigt. Suis-je à la hauteur de porter une si belle merveille ? Finalement, je relève les yeux vers Raphaël. Il faut que ça bouge. Il faut que les choses avancent. On s’aime toujours. Pourquoi s’enfermer ? C’est avec une voix étranglée que j’essaie de lui dire que je veux porter cette bague, que s’il me la offerte c’est parce qu’il m’estime à la hauteur et que je veux être sa femme. Je le dis. Je crois que mon cœur va me sortir de la bouche tant j’ai la nausée. Raphaël n’a pas l’air d’y croire – moi non plus d’ailleurs – il se redresse, se gratte la nuque. C’est trop craquant quand il fait ça. Je tremble de tout mon corps, j’ai la tête qui tourne. S’il te plaît Raph’ réagit sinon je vais m’effondrer. Dire tout ça m’a demandé tant d’efforts. Il finit par s’avancer vers moi en contournant le comptoir, il prend la bague entre ses doigts et ceux-ci soulève ma main gauche. Quoi ? Ici ? Comme ça ? Debout dans la cuisine ? Lui qui est si romantique en temps normal. Je ne lui disais pas de le faire maintenant, je voulais juste le lui dire. Qu’il sache. L’anneau glisse sur mon doigt. J’ai le souffle coupé. Cette bague est tout simplement parfaite. Le jeune homme me sort de ma rêverie en posant une de ses mains sur ma joue et en m’embrassant. Un millier de petits courant électrique s’emparent de mon corps. Je frissonne, je me sens revivre, comme si cette cuisine était à nouveau colorée. Comme si je sentais à nouveau les odeurs autour de moi. Je m’accroche à sa main, à bout de souffle. Une discrète larme s’échappe du coin de mes yeux en entendant ses paroles. « Je suis désolée qu’on ait du passer par là alors que cette bague aurait pu être à mon doigt depuis six mois… » murmurais-je tout bas. Je pose mes mains à plat sur son torse et les remontes à sa nuque. [color=Thistle]« Ne me lâche plus… Plus jamais. »[/color

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Je voudrais partir. Je sais que ce n’est pas une bonne idée, mais je viens de laisser cette bague de fiançailles sur le comptoir et elle n’a presque pas réagi. J’ai peur de la voir partir de nouveau, j’ai peur qu’elle me dise ‘non’, qu’elle me dise ne pas vouloir être ma femme, ne pas m’aimer assez pour cela. J’ai peur comme un débutant, mais lorsque j’arrive devant la porte d’entrée je me dis que c’est une mauvaise idée. Je ne dois pas fuir à chaque fois que les choses ce compliquent. Il faut que je reste. Que j’attende une réaction de sa part. Pour autant, je ne me précipite pas dans la cuisine. Je la connais par cœur, elle à besoin d’un petit moment pour ce retrouvé en face a face avec elle-même. Elle a toujours agis de cette manière. Lorsque je lui avais proposé de vivre avec moi pour de bon, elle c’était enfermer dans sa salle de bain prétextant prendre une douche. Une douche qui dura en tout et pour tout un peu plus de trois heures. Mais au final, elle était ressortie avec le sourire et elle m’avait dit qu’il fallait qu’on ce cherche un appartement. Alors je traîne un peu dans l’appartement puis je reviens dans la cuisine pour me découvrir une certaine passion pour la nourriture. Je sais parfaitement que j’ai l’air d’un parfait idiot de passer d’une discussion sérieuse à une envie compulsive de manger. Mais je peux pas me poster devant elle, croiser les bras sur mon torse et attendre qu’elle réagisse. Je suis pas comme ça. Et je veux qu’elle voie que je suis tout de même toujours là.

Elle attend encore quelques minutes et finis par me dire qu’elle le veut. Qu’elle veut devenir ma femme et porter cette bague. Je dois avouer que je m’attendais à tout sauf à cela. Je pensais qu’elle allait me dire qu’on devrait attendre quelques mois. Reprendre notre histoire tout doucement. Mais non elle me le sort cash. Nerveux je passe une main sur ma nuque et finis par la rejoindre. D’accord. Elle le veut et je ne vais pas reculer. Tant pis pour le romantisme et tout le reste. Des fois c’est l’instant présent qui est bien plus beau que ce qu’on pourrait imaginer. Et cet instant là je ne l’échangerais contre rien au monde. Je prends l’anneau entre mes doigts puis l’enfile doucement à sa main gauche. Ca lui va parfaitement. Au moins, je ne m’étais pas tromper sur mon choix. Je glisse une main sur sa joue et finis par venir l’embrasser tendrement. Ce baiser je l’avais tellement attendu. C’est comme si je l’embrassais pour la première fois. Je me sens réellement revivre. Je sens ses mains glisser sur mon torse et je me recule quelque peu pour aller lui murmurer quelques mots à l’oreille. Elle s’excuse et je viens poser mon front contre le sien. Doucement je lui caresse la joue en souriant. « C’est peut être ce qui nous fallait… On avait peut être besoin de s’éloigner pour prendre réellement conscience des choses. Ca a pas été facile, mais regarde au final. »Je l’embrasse doucement tandis qu’elle s’accroche à ma nuque et finis par me demander de ne plus jamais la lâcher. Oh ça c’est sûr je ne la lâcherais plus jamais. Plus rien ne pourra venir nous séparer c’est certains désormais. « Je te le promets Penny. Je serais toujours là maintenant. » Je lui souris quelque peu et finis par ajouter : « Je crois que je vais revenir ici en fait. »

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Je sais très bien que ce sont les choses sérieuses et officielles qui me panique. Raphaël est quelqu'un de romantique et quand il m'a demandé ma main il y a six mois, c'était tellement... Officiel. Je pense que ça n'a pas aidé à ce que je prenne une décision. C'est sûrement aussi pour ça que j'ai fui. Je préfère les trucs plus simples, plus naturel. Je suis moi même quelqu'un de spontanée. Les trucs réfléchis à l'avance ça me rend nerveuse. Je me rends compte que je suis vraiment une personne complexe. Raphaël mérite une médaille pour me supporter. Je ne pensais pas qu'il allait simplement contourner le comptoir et me glisser la bague au doigt. Je m'attendais qu'après ma révélation, il reprendrait la bague et la garderait au chaud pour me l'offrir à un moment plus opportun mais dans le fond, je suis soulagée que ça soit fait à l'arrache comme ça, au milieu de la cuisine après une dispute. Ca me paraît moins officiel et du coup, au lieu de prendre mes jambes à mon cou, je pleurs de joie et profite de ce premier baiser depuis six moi. Qu'est-ce qu'il m'a manqué... Le goût de ses lèvres, la douceur de ses gestes... Ce baiser qu'on échange est à la fois tendre mais rempli de passion. Je n'ai pas envie que ça s'arrête mais nous sommes rapidement les deux à bout de souffle. Nos fronts se touchent et je ferme les yeux histoire d'apprécier ce moment. Je renifle discrètement avant que mon... fiancé me jure qu'il ne me lâchera plus. Il a raison. On a eu besoin de se séparer pour se rendre compte à quel point on tenait à l'autre et qu'il nous était indispensable. Heureusement que ça se finit comme ça et pas le contraire. En entendant sa dernière phrase, je me décale un peu et le regarde, les yeux plissés. « T'es sûr que c'est ce que tu veux? Ce n'est pas pressant non plus... » J'ai envie de claquer des doigts et que toutes ses affaires reprennent leur place comme par enchantement mais malheureusement c'est pas comme ça que ça se passe. Mais vu ce qu'il a dit il y a quelques minutes, je préfère m'assurer qu'il ne se sent pas obligé. Je me mordille la lèvre inférieur et attrape la main du jeune homme pour l'attirer dans notre chambre. J'ouvre les placards et lève un peu les mains en l'air. « Tu n'as plus qu'à tout reposer! » Je fais une moue de petite fille avant de reculer et de me laisser tomber sur le lit en attirant Raphaël avec moi dans ma chute. Je lâche un petit gloussement avant d'encadrer son visage entre mes mains et de prendre ses lèvres d'assaut. Elles m'ont manquées... Il m'a manqué.

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Me voilà donc… Fiancé. Bordel quel journée. Je ne m’attendais pas du tout à cela en me levant ce matin quand même. Dire que j’ai hésité pendant plus d’une heure sur ce foutu trottoir. Je ne sais même plus ce qui m’as décidé à franchis le cap, mais si je ne l’avais pas fait je serais toujours aussi malheureux sans savoir qu’au fond on pensait exactement la même chose tout les deux. Enfin. Me voilà fiancé à la plus belle femme que je puisse connaître. Je sais qu’on risque d’avoir encore quelques embûches sur le chemin. Que rien n’est totalement gagner, mais pour la première fois depuis bien longtemps je ne doute plus sur nous. Je sais qu’on va y arriver. Rien ne ce passe comme je l’avais prévu au plus profond de moi, mais cela va bien ce passer. Elle a l’air heureux en tout cas et pour moi c’est l’essentiel. Cela fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu sourire de cette manière. Je sais qu’elle ne m’en dira pas plus, mais les quelques mots qu’elle m’a dit ce soir, je vais les chérir très très longtemps. Je viens de la retrouver et c’est tout ce qui compte. Elle est là dans mes bras, ses lèvres sur les miennes et c’est tout ce que j’ai toujours rêvé depuis six mois. Je m’enivre de son parfum, profite de chacun de ses gestes, goûte de nouveaux à ses lèvres au parfum sucré. C’est à bout de souffle et a contre cœur que je finis par m’éloigner d’elle. Je lui avoue que nous avions peut être eu besoin de ce moment de séparation. Bon. Si j’avais pu me décider à rentrer plus tôt cela aurait été bien aussi, mais au final ça ne ce finis très bien alors autant ne pas penser au reste. Je lui dis que finalement je vais peut être revenir ici et elle me dit de ne pas me presser. Elle a peut être pas tord dans le fond. Mais ce serait bizarre de ne pas vivre ensemble après ce que l’on vient de faire. Enfin j’en sais rien. « On verra dans quelques jours non ? » lui demandais-je hésitant. Je veux pas qu’elle croit que je change d’avis, mais je préfère être sûr de mon coup. Je veux pas foncer dans le mur, je veux la retrouver avant. Elle m’attrape par la main et m’entraîne dans notre chambre pour ouvrir la penderie. Rien a bougé. Il y a juste des emplacements vides à l’endroit où mes vêtements ce trouvaient avant que je ne parte. Je lui souris et rigole avec elle lorsqu’elle m’entraîne sur le lit. Je me retrouve au-dessus d’elle et profite du baiser qu’elle est en train de me donner. Cela m’avait tellement manqué. Déjà mes mains ce ballade sur son corps. On ne perd pas les bonnes habitudes… « Et si on partait ? Juste tout les deux pour quelques jours. Pour ce retrouvé. » lui dis-je avant de l’embrasser de plus belle.

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Je me rends compte que ce soir, ma vie va changer. Certes, à première vue ce n'est que mon statut qui va changer, mais pour moi, dans ma tête, ça va être complètement différent maintenant. Les choses vont reprendre leur place et peut-être que j'arriverais à m'ouvrir un peu. Raphaël va devenir mon époux et rien que ça me prouve que ma psychose autour de la mort de Lea, ne tient pas debout. Ce soir, j'ai déjà fait beaucoup d'efforts mais je suis prête à en faire davantage. Ca va prendre du temps peut-être mais avec cette bague à mon annulaire gauche, je prouve en quelque sorte à Raphaël que cette fois, rien ne nous séparera. C'est assez symbolique finalement un mariage, mais peut-être que pour nous, ça sera la solution à tout.

Je ne veux pas qu'il se précipite. Il y a quelques minutes il disait à quel point il ne se sentait plus chez lui ici je pourrais donc comprendre qu'il veuille peut-être prendre son temps avant de ramener ses affaires ici. Il me le confirme d'ailleurs. « On changea même de tapis si tu veux! » dis-je avec un petit sourire. On pourrait même déménager même si la majorité des souvenirs que l'on a ici sont heureux. J'ai pas envie que Raphaël fasse une fixation sur le soir où je suis partie de la maison. Je l'entraine dans notre chambre et lui montre que rien n'a changé. Mes vêtements sont toujours là, mais ils n'ont pas dépassés sur l'emplacement réservé au jeune homme. Comme si en fait sa pile de t-shirt était toujours là. Bien qu'elle soit invisible. Je suis quelqu'un de spontané et le jeune homme le sait. Il n'est donc pas plus étonné que ça lorsque je l'attire avec moi en me laissant tomber sur notre lit. Le rire de Raphaël se joint au mien et je dois avouer que pour la première fois de la soirée, je me sens vraiment bien. Heureuse et sereine. Nos lèvres se retrouvent et je sens les mains du jeune homme parcoururent mon corps. J'en ai des frissons. Il s'arrête quelques secondes pour me proposer un weekend ou des mini vacances en amoureux. « Excellente idée! » dis-je toutes dents dehors. On parlera de la destination plus tard, pour l'instant tout ce qui m'importe c'est de pouvoir être dans ses bras et de sentir ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas si c'est vraiment le bon moment pour ça mais je glisse mes mains fraiches sous son t-shirt et caresse le contour de ses muscles. Ah ce corps!

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Dire qu’il y a encore trois jours je me disais que je ne reviendrais jamais dans cet appartement. Qu’il allait falloir que je m’habitue au studio tout pourri que j’ai pu m’offrir avec mes économies. Avant de partir, j’avais verser deux mois d’avance sur le loyer au propriétaire de l’appartement pour être sûr que Penny n’aurait pas de problème a payer toute seule. Je sais pas vraiment comment elle la prit et au fond je m’en fiche. Je l’avais fait comme un dernier geste pensant ne plus jamais la revoir. Mais aujourd’hui je suis là. Dans mon appartement avec la femme que j’aime. Celle qui va devenir mon épouse. Dans combien de temps ? Je n’en sais trop rien et je dois avouer que ce n’est pas ce qui me préoccupe pour l’instant. Cela pourra être dans six mois, un an ou même plus, je m’en fiche. Tout ce que je veux c’est savoir qu’elle veut bel et bien devenir ma femme. Le reste ce n’est que des détails. Des choses futiles qui prendront leur importance au fur et à mesure. J’avoue tout de même à la jeune femme que je préférais prendre mon temps avant de revenir vivre ici. Nous laisser quelques jours pour voir si nous ne nous sommes pas précipiter. Et puis de toute manière j’ai payé le loyer pour le mois entier, je vais pas lâcher mon studio maintenant. En riant elle me dit qu’on pourra changer de tapis et je lui offre un petit sourire crisper. « C’est une idée à garder. » Changer un peu la décoration ferait pas de mal de toute manière. J’aime bien le changement. Enfin. On aura le temps de penser à cela plus tard.

Penny m’entraîne dans notre chambre et me démontre qu’elle m’as attendue tout ce temps. En effet, c’est comme si j’avais disparu de l’appartement en laissant tout de même une trace derrière moi. Elle continue à utiliser uniquement son côté de la penderie et je remarque rapidement que le livre que j’avais oublié sur ma table de chevet est toujours là au même endroit. Il n’a pas bougé d’un centimètre carré. Enfin. La brunette m’attire contre elle sur le lit et je ne peux m’empêcher de rire. Je me sens bien. Pour la première fois depuis des mois, je me sens réellement heureux. Nos lèvres ce retrouvent comme si elles n’avaient jamais été séparés et bien entendu mes mains glissent déjà sur son corps. Elle a été ma petite amie pendant quatre ans, je sais exactement comment la faire craquer. Pourtant je m’arrête un instant et lui propose de nous enfuir ensemble pour quelques jours. En amoureux. L’idée semble lui plaire et j’en suis ravi, c’est malgré tout d’un air malicieux que je finis par lui dire : « On réfléchira a tout ça plus tard. » Je lui souris et reviens l’embrasser tendrement, mais malgré tout avec une certaine fougue. Je sens ses mains glisser sous mon tee-shirt et je frissonne. Bordel ça m’avais manqué. Tout m’avait manqué chez elle. Allonger sur ce lit on ce retrouve tout simplement. Chaque baiser devient de plus en plus intense. Doucement je laisse mes lèvres glisser dans le creux de son cou tandis qu’elle tire sur mon tee-shirt. Je me retrouve torse nu devant elle, mais ce n’est pas comme si c’était une gêne. Pourtant on ce retrouve et on ce redécouvre par la même occasion. D’un coup de hanche bien placé elle prend le dessus et je rigole quelque peu de nouveau. Toujours aussi fougueuse. Elle glisse sa main sur ma joue et le contact de l’anneau froid sur ma peau me fait frissonner.

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Raphaël a beau avoir quitté l'appartement, c'est comme s'il n'était jamais parti. Rien n'a bougé. Ni sa brosse à dent dans le verre à la salle de bain, ni l'espace réservé pour ses fringues dans l'armoire, sans parler des photos et des souvenirs posés sur des étagères et des commodes. C'est comme s'il était juste parti en vacances, comme si dans le fond, je savais qu'il reviendrait. Et puis même s'il n'était pas revenu, je n'aurais pas eu le courage de retirer tout ça, de jeter sa brosse à dent, de déplacer son livre préféré sur sa table de nuit, de décrocher nos photos. Je n'arrivais pas à m'y résoudre et maintenant que nous sommes réunis, je me dis que j'ai bien fait et que dans le fond, j'ai peut-être un bon instinct. J'ai envie qu'on retrouve nos habitudes, lui qui se douche, moi qui me coiffe et me maquille, lui qui écrit ses articles, moi qui fait des macarons... Notre petite vie de couple en somme. Bien sur, je comprends qu'il veuille prendre son temps. Après tout, on a beau être fiancés maintenant, on n'oublie pas ce qu'il s'est passé ces six derniers mois. Mais je suis obligée de dire que j'ai hâte qu'il revienne. Et la perspective d'un petit voyage à deux m'excite encore plus. J'ai plusieurs destinations qui me viennent en tête mais ce n'est pas le moment d'en parler, on a le temps. Pour l'instant, je veux juste le retrouver, je veux sentir sa présence, son corps. Il m'a terriblement manqué.

Raphaël vient m'embrasser avec une certaine fougue qui me fait comprendre qu'on pense peut-être à la même chose. Mes mains fraiches glissent sous son t-shirt afin de pouvoir en caresser chaque centimètre carré même si je le connais bien ce corps. On a beau ne pas forcément partir avec une idée précise en tête, nos baisers deviennent plus fiévreux, plus tendres et intenses. Six mois sans lui, sans ses lèvres ou ses caresses m'ont paru une éternité. Je frissonne, j'ai le souffle saccadé. Ce t-shirt est de trop à mon goût alors je n'hésite pas à le lui retirer et à caresser son torse de plus belle. Pas beaucoup de filles peuvent se venter d'avoir un fiancé de trente et un ans aussi bien conservé! Au moins au lit, je n'ai jamais eu peur de lui montrer ce que j'aimais, ce que je ressentais. Contrairement quand on parle sentiments. J'ai toujours été un peu joueuse, à aimer prendre le dessus comme je le fais maintenant. Une habitude qu'on a pas perdu. C'est comme si ces six mois n'avaient jamais existé. Les mains de Raphaël chipotent mon pull et je me redresse pour pouvoir le retirer moi même et le balancer en bas du lit avant de reprendre possession de ses lèvres. Je ne veux plus le lâcher. Mes baisers descendent gentiment sur sa mâchoire, le creux de son cou pour dessiner la ligne de son sternum sur son torse, mes mains tricotant déjà avec la ceinture de son pantalon.

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

En venant dans la chambre, je ne pensais à rien de déplacer. Puis c’est elle qui m’a traîné ici. Mais désormais nous sommes allonger sur ce lit et il est clair que nous avons tout les deux envie de la même chose. Pourquoi ce voiler la face ? D’accord on vient tout juste de ce retrouvé, mais c’est pas une raison. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que l’on faisait cela ensemble. Nos baisers deviennent de plus en plus passionner. On cherche exactement la même chose. Ce retrouvé pour de bon. Partager un bon moment empli de tendresse. Déjà mes mains courent le long de son corps et en moins de cinq minutes elle a envoyé voler mon tee-shirt. Je lui souris tendrement et d’un coup de hanche elle prend le dessus. Autant elle peut être particulièrement timide parfois, autant lorsque nous sommes au lit elle devient une véritable joueuse. Au moins en quatre ans on ne c’est jamais ennuyer à ce niveau là. Ces longs cheveux viennent me chatouiller le visage tandis que ses baisers descendent de plus en plus dangereusement sur mon torse. Je me sens frissonner de la tête au pied. Elle sait exactement quoi faire pour me faire craquer, pour que je sois à sa merci. Et inversement. C’est ce genre de moment, cette complicité intense qui m’avait littéralement manqué. Je suis comme un drogué qui reprend sa dose. Je ne veux plus la lâcher. Je veux garder ses lèvres sur les miennes, sa peau fraîche sur mon torse brûlant. Elle s’attaque à mon jean et ces derniers atterris très rapidement sur le sol. On roule encore un peu sur le lit et j’encadre son visage de mes mains pour l’embrasser passionnément. Mes mains glissent sur son corps, redessinent ses courbes et lui enlèvent son pantalon. Mes baisers glissent sur sa peau sucré descendent entre ses seins puis sur son ventre toujours de plus en plus bas.

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Certaines personnes disent qu'il ne faut pas faire l'amour après une dispute, que ce n'est qu'une manière d'oublier les problèmes mais je pense que si là on a envie d'un moment de tendresse c'est surtout parce qu'on est heureux de se retrouver et surtout le fait que j'ai accepté de devenir sa femme. Je suis sa fiancée. Rien qu'à lui. J'ai l'impression que la bague pèse lourd à mon doigt, alors qu'elle est toute légère. Peut-être que je devrais l'enlever? Merde. Je sais pas. J'ai pas l'habitude de porter des bagues pour être honnête. Je suis davantage bracelets et celui qui m'est le plus cher est la petite chainette avec des coeurs que Raphaël m'a offert pour notre première année. Au début j'étais mal à l'aise, comme à chaque fois qu'il me faisait un cadeau mais depuis ce soir là, le bracelet n'a jamais quitté mon poignet. Ce n'est pas le moment de penser à cette bague. Je me retrouve rapidement à califourchon sur mon fiancé, profitant de son corps d'apollon et de ses lèvres qui m'ont tant manqué. Je n'ai jamais été timide ou mal à l'aise au lit. Raphaël m'a souvent dit qu'il aimait mon corps et il ne le toucherais pas de cette manière si c'était faux. Je n'ai pas besoin de manquer de confiance en moi, du moment qu'à ses yeux, je suis la seule qu'il veut embrasser et toucher. Par contre, face à un miroir, j'ai tendance à penser autrement. Mes cheveux ne sont jamais bien, mon teint pas assez lumineux. Bref. J'ai tendance à trop me juger, mais entre les mains du jeune homme, je n'y pense plus. Et puis le sexe est quelque chose de normal, de naturel alors je ne vois pas pourquoi je serais mal à l'aise. J'ai toujours été ouverte d'esprit à ce sujet. D'un coup de main rapide, j'écarte mes cheveux du visage de Raphaël et sourit légèrement avant de l'embrasser de plus belle. Mes baisers descendent petit à petit sur son corps bouillant. Je le sens frissonner sous mes lèvres. Je sais exactement quel effet ça lui fait. Je ne tarde pas à lui retirer son pantalon afin qu'il soit plus à l'aise et à faire courir mes mains sur ses abdominaux. Raphaël reprend le dessus, prenant mon visage en coupe et je lui mordille la lèvre. Ses mains glissent sur mon corps et j'ai l'impression d'entrer en combustion. Mon pantalon ne tarde pas à rejoindre celui de mon fiancé, à terre. Je me cambre légèrement en sentant ses lèvres descendre sur mon corps. Discrètement je m'accroche aux draps du lit, un gémissement philtrant à nouveau mes lèvres. Je lâche les draps pour glisser mes mains dans le caleçon de Raphaël. Je presse ses fesses entre mes mains avant de tirer sur l'élastique de son sous vêtement pour qu'il se retrouve nu. Je n'ai même pas besoin de baisser les yeux pour savoir qu'on va passer un agréable moment. Je lève un peu les fesses pour que mon propre sous vêtements glisse le long de mes jambes - épilée! Yes! - et les enroule autour du bassin du journaliste.

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Des copines j’en ai eu des tas avant Penny. J’en ai connu beaucoup. Des filles d’un soir pour la plupart. Quand j’avais l’âge de la brunette je ne voulais pas du tout me caser. Je voulais profiter de ma vie et avec Théo on passait tous nos week-end dans les bars parisiens pour chercher une femme qui occuperait notre lit pour la soirée. On ne cherchait rien de plus. J’avais déjà ce côté romantique en moi, mais je le sous-estimais largement. Je n’aimais pas les rencards, les moments à deux et tout le reste. Je pensais qu’être en couple signifiait vivre une routine ennuyante à souhait. Puis j’ai vieilli et j’ai fait la connaissance de Penny. On a mis du temps à trouver un véritable équilibre, mais au fond on faisait tout pour éviter la routine. Des fois sans prévoir on partait en week-end. Je venais la chercher au travail, lui laissait une heure pour faire une valise en lui donnant quelques indices puis on partait. Malgré tout on avait chopé une certaine routine. Je prenais ma douche tandis qu’elle ce préparais, elle cuisinait pendant que j’écrivais mes articles. J’avais ma place dans le lit, mais aussi sur le canapé. Je mangeais toujours du même côté de la table ou du comptoir. Et tout le reste. Mais c’était une routine qui me plaisait. Cela avait quelque chose de rassurant.

Enfin. Ce n’est pas vraiment le moment de penser à tout cela. Pour le moment, je pense uniquement à lui donner du plaisir. Afin d’oublier ses six derniers mois passer loin l’un de l’autre. Tout m’avait manqué chez elle et je pense qu’il va me falloir un petit moment avant de bien vouloir la lâcher ce soir. La chaleur monte de plus en plus dans la chambre et très rapidement nos vêtements ce mirent à voler dans la pièce. Nos baisers deviennent de plus en plus brûlants, nos gestes de plus en plus précis. On sait exactement comment faire craquer l’autre et c’est justement cela qui est intéressant. On ce titille, on ce cherche… On ce retrouve nu l’un contre l’autre et très vite elle vient enrouler ses jambes autour de mon bassin. Il ne m’en faudra pas plus pour comprendre qu’elle ne veut plus attendre. En l’embrassant tendrement je finis par ne faire plus qu’un avec elle et lâche un souffle rauque de plaisir. Je démarre un va et vient langoureux tandis que ses ongles ce plantent dans mon dos. On s’embrasse a perdre haleine, nos mains sont partout et nul part à la fois, nos mouvements de bassin ce font de plus en plus anarchiques. Je me sens submerger par le plaisir et ne pense plus qu’à la jeune femme entre mes bras enfouissant mon visage dans le creux de son cou pour m’enivrer de son parfum. Je voudrais que ce moment dure toujours…

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Je sais que Raphaël a plus d'expérience que moi au niveau sexe. Mais en même temps, il a sept ans de plus aussi donc il a eu le temps de s'entrainer pendant que moi je n'étais qu'une pré adolescente puis une vraie adolescente. J'ai toujours été honnête avec lui; hors de question pour lui de me parler des filles qu'il a pu s'envoyer avant moi. Je fais un gros complexe à ce niveau là. Je n'ai eu qu'un homme avant lui mais ce n'était rien d'important. C'est vraiment avec le journaliste que j'ai eu mes premières vraies expériences et que je me suis ouverte à ce sujet là. J'ai compris qu'à ses yeux j'étais la plus sexy et donc j'ai peu à peu commencé à me lâcher. Il ne faut pas oublier que je n'avais que vingt ans quand je l'ai rencontré. J'étais renfermée sur moi même et plongée dans le boulot donc bon, je m'intéressais pas trop à ça. Au bout de quatre ans de relation, on connait très bien les préférences de l'autres, ses petits habitudes, ses gestes, ses caresses... Beaucoup de couples connaissent la routine dans leurs moments câlins, pas nous. Allez savoir pourquoi.

J'ai peut-être l'air d'être pressée mais je n'ai plus envie d'attendre. Pas après six mois d'absence... Je le veux contre moi, je veux entendre son souffle devenir saccadé et sentir son coeur à travers sa cage thoracique... Je lui retire le seul bout de tissus superflus qui lui reste sur le corps et mon shorty ne tarde pas avant de finir au même endroit; sur le sol de la chambre. Félinement, j'enroule mes jambes autour du bassin du jeune homme, nos bouches et nos langues dansant ensembles. Je le sens s'inviter en moi et le souffle rauque qui s'échappe d'entre ses lèvres en est la preuve. Tant de sensations et d'émotions me traversent. C'est toujours aussi bon, tendre et sensuel à la fois. Il m'a manqué. Ca m'a manqué. Tandis que Raphaël commence ses vas et viens, mes ongles se plantent dans son dos tant c'est agréable. Je ressens presque plus de plaisir en constatant celui du jeune homme qu'avec le mien. Ma respiration est saccadée, je manque d'air. Son visage vient se lover dans mon cou et j'ai l'impression d'exploser dans ses bras. Je prends appui sur mes coudes et on se redresse gentiment, jusqu'à nous retrouver en position assise, les draps s'enroulant autour de nos hanches. Nos mouvement de bassin continuent alors que j'embrasse Raphaël dans son cou. Je ne veux plus que ça s'arrête. Mes mains glissent dans son dos, sur ses reins pour terminer sur ses fesses. Sans faire attention au sens du lit, je pose mes mains à plat sur le torse du jeune homme pour l'obliger à se coucher, reprenant ses mouvements de bassin avant de me pencher pour reprendre ses lèvres d'assaut.

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

On n’attend plus. On ne ce pose plus de question. On profite juste de l’instant présent. Ce lit que nous avons si longtemps partagé et désormais le témoin de nos retrouvailles. Je ne pensais vraiment pas que ma journée allait ce terminé de cette manière, mais au fond c’est ce dont j’ai envie depuis des mois. De la sentir contre moi de cette manière. Nous ne faisons plus qu’un et désormais nos moindres gestes sont dicter par notre instinct, par ce que nous connaissons de l’autre. Ma respiration devient de plus en plus saccadée et je vais cacher mon visage dans le creux de son cou pour étouffer mes gémissements. C’est un feu d’artifices de sensations et d’émotions que je pensais avoir perdu depuis longtemps. Penny reprends le dessus sur nos ébats et je la laisse totalement faire. Il n’est pas question de domination ou quoique ce soit. On ce laisse juste envahir par notre plaisir. Je laisse mes mains glisser dans son dos, s’emmêler dans ses cheveux, caresser sa poitrine… Les secondes, les minutes et les heures ce mélangent et c’est ensemble que l’on laisse exploser notre plaisir. Yeux dans les yeux à bout de souffle on reste tout de même l’un contre l’autre. Je passe mes bras autour de son corps frêle. Je voudrais qu’elle reste contre moi de cette manière pour toujours. On est totalement à l’envers sur ce lit, mais on s’en fiche complètement, c’est l’instant présent qui compte. Et seulement ça. J’hésite un instant, mais c’est dans un souffle que je finis par lui dire : « Je t’aime. »

Je ne sais pas si elle va prendre peur ou pas, mais ce soir je m’en fiche totalement. Vu la soirée qu’on vient de passer je peux m’accorder quelques mots doux tout de même. La jeune femme ce laisse tomber sur le matelas et je me tourne quelque peu pour ne pas la lâcher du regard. J’ai trop peur de la perdre de nouveau. Elle ne cesse de regarder la bague à son doigt et je lui souris tendrement. Je vois bien que cela va provoquer beaucoup de changement dans sa vie. Ce n’est pas juste un nouveau statut. C’est un engagement assez important et Penny a toujours eu peur des engagements. Je lui caresse doucement la joue et une nouvelle fois plonge mon regard dans le sien. « Tu sais pour ça, on prendra tout le temps dont tu as besoin. Ca ne sert à rien de ce précipité. »

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Nous nous retrouvons. Tout simplement. Voyez ça comme une réconciliation sur l'oreiller ou une manière de "fêter" nos fiançailles, c'est surtout un moment privilégié où nous pouvons nous retrouver que les deux, dans l'intimité. Nos gestes et caresses ne sont pas calculés, c'est uniquement de l'instinct. Ca ne s'oublie pas ce genre de choses. Même si on a vécu ensembles pendant quatre ans, on n'a jamais été lassé à ce niveau là. Raphaël me donne toujours autant les papillons dans le ventre et ça sera certainement toujours le cas. Je ne peux m'empêcher de me demander comment ça se fait que les Lyonnaises n'aient pas craqué sur lui durant ses six mois là-bas... Mais tant mieux. J'aurais été affreusement jalouse de savoir qu'il aurait succombé à d'autres femmes. Nos mouvements sont parfaitement accordés, comme une chorégraphie orchestrée alors que nous ne faisons que nous laisser faire. On se laisse contrôler par notre instinct. Au bout de plusieurs longues minutes de plaisir, nous atteignons à l'unisson le nirvana. Je me laisse tomber sur le corps bouillant de mon fiancé et celui-ci m'entoure de ses bras musclés. Ma respiration met un moment à reprendre un rythme normal. Je suis même presque sûre que mon coeur ne va pas tarder à sortir de ma poitrine. Je me laisse tomber aux côtés de Raphaël et celui-ci vient se frayer un chemin jusqu'à mon oreille afin de m'y glisser un "je t'aime". Etonnamment, je ne panique pas. Je fais preuve d'un bon self control et je lui offre même un sourire. Je lève ma main gauche devant mes yeux et fait tourner l'anneau sur mon annulaire... Elle est si belle. Les doigts de Raphaël se mettent à caresser ma joue. Je suis obligée de lever les yeux vers lui. Il est si beau. Il me rassure. C'est vrai qu'en lui disant que je voulais porter cette bague et être sa fiancée je n'ai pas vraiment réfléchi plus loin. J'ai pas réfléchi aux préparatifs, à une date, un lieu etc. Les mariages c'est pas vraiment mon truc. Du moins, pas à l'église. Je ne suis pas quelqu'un de croyant ou de pratiquant alors je me suis toujours dis que le jour ou je me marierais ça serait à la Mairie, entourée des personnes que j'aime. Pas besoin d'un pasteur qui nous disent à haute voix ce qui est noté sur un papier. Mais je ne sais pas ce que Raphaël veut. Je fais un léger hochement de tête. « Je sais... T'inquiète pas. Ca ira. » dis-je en souriant timidement. Je me retourne sur le ventre et prends appui sur mes coudes, mes cheveux retombant sur mes épaules et mon dos. « Parlons d'abord des vacances que tu veux m'offrir! » dis-je malicieusement. Raphaël n'a pas parlé de cadeau, simplement d'un weekend à deux mais je veux lui montrer que moi aussi je sais être détendue et sereine. « Une destination particulière? »

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09/03/2013

every teardrop is a waterfall.

Elle est là allongée sur mon corps brûlant et je l’entoure de mes bras. J’ai littéralement le cœur qui va exploser, mais je m’en fiche totalement. Tout ce que je veux, c’est qu’elle reste avec moi. Je veux plus me retrouver séparer d’elle. Je me rends compte à quel point j’ai été stupide de partir aussi longtemps. J’aurais dû écouter Théo bien plus tôt. On aurait été à la maison depuis trois mois au moins. Mais dans le fond, je me dis que c’est peut être ce qu’il nous fallait. Que l’on avait sérieusement besoin de ces six mois de break pour profiter de ce genre de moment. On cherche encore un peu notre respiration et elle finit par ce décalé de moi. Je ne perds pas de temps pour rester auprès d’elle. Je crois que je ne vais pas la quitter pendant plusieurs jours. Elle va plus me supporter. Je le regarde amoureusement lever sa main gauche pour jouer avec sa bague de fiançailles. J’ai encore un peu de mal à réaliser que c’est fait. Qu’on est vraiment fiancé. Cela va faire tellement de temps que j’attends, j’ai tellement été déçu, que je n’arrive pas à totalement me lâcher sur l’idée. Tout de suite je la rassure. Je lui dis qu’on a le temps. Je veux pas que l’on ce précipite et que l’on ce jette dans le mur pour essuyer un nouvel échec qui cette fois signera sans aucun doute la fin de notre couple enfin c’est pas le moment de penser à cela. Elle me dit ne pas ce faire de souci et je l’embrasse tendrement. C’est l’essentiel, le reste je m’en fiche totalement. « D’accord. » lui dis-je doucement avant de venir lui voler un nouveau baiser.

La jeune femme ce retourne rapidement et viens ce coller à mon torse. Elle veut parler vacances. Ah oui, c’est vrai que je lui ai parlé de cela avant notre session câlin. « Ah parce que je dois te les offrir en plus ? » dis-je en riant. Bien sûr que je vais lui offrir. Il manquerait plus que je lui demande de payer. J’ai juste envie de la taquiner, parce que c’est ce qu’on a l’habitude de faire tout les deux. Elle me demande si j’ai une idée de destination. Euh… Pas vraiment. J’avais fui à Lyon, car le magazine pour lequel je bosse à également des bureaux là-bas. C’était juste une voix de facilité. J’avais bien aimé la ville, mais je n’ai pas spécialement envie d’y retourner. En réalité, je n’ai aucune idée. « Je sais pas du tout en fait. » lui dis-je tandis que mes doigts courent sur sa peau nue. Celui qui me fera sortir de ce lit n’est pas encore né, c’est moi qui vous le dis. « En France ou plus loin ? » demandais-je alors. L’étranger ça pourrait être bien aussi. Sans forcément viser trop loin étant donner qu’on bosse tout les deux et que les jours de congés ne sont malheureusement pas donnés. « Tu sais quoi… Choisi ce qui te fait le plus plaisir. Moi je te suis. » Je la suivrais n’importe où.

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04/03/2013

every teardrop is a waterfall.

A peine je me laisse tomber sur le matelas que Raphaël vient se blottir contre moi. Ca m'a manqué... Ca ne me gêne pas, bien au contraire, je ne veux plus qu'il me lâche. A plat ventre, je continue de faire tourner l'anneau autour de mon annulaire. C'est surréaliste. Que va dire mon frère? Mes parents? Ils ont toujours beaucoup apprécié le jeune homme mais en une journée il est revenu à Paris, on s'est fiancés et on a couché ensembles. Bon ce dernier détail, ils le sauront pas bien sur. Mais dans le fond... Je suis contente que les choses se soient passées comme ça. Je n'aurais pas voulu que ça dure longtemps avant que l'on se réconcilie. Je pense que le fait que ça se soit passé rapidement, que sans tourner autour du pot pour mettre cette bague m'a permis de sauter le pas. Si j'avais passé plusieurs nuits de suite à me dire que Raphaël était de retour à Paris sans pouvoir l'approcher, je me serais vraiment torturé l'esprit. Au moins maintenant c'était fait, je n'avais pas vraiment hésité et je ne pouvais surtout pas faire marche arrière. Ce qui me va très bien. Je me décale un peu et me pose contre son torse, mon montant à même sa peau. Raphaël tient à me rassurer à propos du mariage; ça ne presse pas. Je lui fait un sourire rassurant. Je sais que ça ne presse pas et heureusement. Je pense que ça va être une très grosse source d'angoisse pour moi. J'ai réussi à lui dire "oui" pour qu'on soit fiancé mais d'ici quelques mois, il faudra que je lui dise "oui" devant nos proches et pour la vie. Rien que d'y penser, mes doigts tremblent légèrement. Je les serre en poing discrètement. Je décide d'aborder un sujet plus léger; un petit weekend en amoureux. Avant que l'on ne se laisse emporter dans notre plaisir, Raphaël m'a furtivement proposé quelques jours qu'à nous deux, loin de Paris. Je fais exprès de lui rappeler de manière malicieuse qu'il doit me les offrir. Bien sur, il n'a jamais été question de ça, même si je sais que dans le fond, il ne voudra pas que je débourse un sous. Mais à chaque fois qu'on est parti en couple, on a trouvé un terrain d'entente. Il se chargeait des réservations et moi de l'argent sur place pour manger ou acheter des souvenirs. Distraitement, Raphaël fait courir ses doigts sur mon dos nu ce qui crée un léger frisson dans mon corps entier. Il cède en me disant de choisir la destination. Je fais mine de réfléchir, un doigt posé sur ma lèvre inférieure. « Hum... J'ai toujours voulu aller à Londres. On est qu'à une heure de vol en plus... » dis-je en retenant un sourire malicieux. Tout d'un coup j'écarquille mes yeux. « Non! Disneyland c'est mieux! » Je me mets à genou, serrant un peu les draps autour de ma poitrine. Ben oui, un peu de classe quand même. J'ai un large sourire enfantin qui étire mes lèvres. « S'il te plaît! S'il te plaît! » dis-je en sautillant légèrement sur le matelas. Spontanée dîtes vous?

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Sujet: Re: I want to see you again ∞ penny

» every breath you take ✣ Penny
» Don't you forget about me ✣ Penny

I want to see you again ∞ penny

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