prénom/pseudo fanny/apache ● âge 21 ● comment es-tu arrivé(e) ici ? en fouillant bazzart. ● fréquence de connexion assez régulière ● commentaires sur le forum : actif comme je les aimes. ● code du règlement :validé par chacha

A croire qu’on a voulu grandir trop vite on s’est lancée dans une histoire que l’on ne maîtrisait pas. T’étais ce mec qui me faisait rêver, avec toi j’avais l’impression d’être comme Bonnie and Clyde. Tu me prenais sur ta moto, on partait des jours, des semaines, puis on revenait, c’était notre paradis à nous, notre façon de nous évader.

T’es née dans une de ces familles calmes, plutôt posée, sans problème, t’avais grandi avec une famille aimante, un frère qui prenait soin de toi, des amies qui t’entouraient. T’étais amoureuse, t’étais heureuse. T’avais pas grand-chose mais ce que tu avais suffisait à te combler de bonheur. Dès que t’as rencontré Warren t’as de suite pensé que c’était lui et personne d’autre, vous vous complétiez. Pourtant ce n’était pas facile au début, tu te souviens encore de ce que te disais ton père, des trucs qu’il a inventé pour que tu le quittes, ce n’était pas un gars pour toi « J’ai vu Warren avec une fille aujourd’hui » ça te faisait rire, tu savais que c’était faux, tu passais ta vie avec Warren, t’avais été avec lui toute la journée, vous ne vous sépariez pas. Ton père aurait dit n’importe quoi pour te « protéger », tu le savais et tu l’aimais assez pour ne pas lui en vouloir.
T’es parents t’ont toujours laissé vivre votre histoire comme vous le sentez, bien sûr ce n’était pas la chose la plus simple que de leur annoncer votre projet de vie commune, ils ont essayés de te convaincre que ce n’était pas la meilleure des choses à faire puis ils ont bien compris que c’était non négociable, alors vous vous êtes mariés, le plus beaux jour de ta vie. Putain de guerre des gangs t’aurait jamais cru que ça se finirait si tôt, tu te voyais déjà dans une petite maison dans la banlieue de Bristol, avec des gosses qui joueraient dans la pelouse, t’y as cru, beaucoup trop vite.
T’avais pas trop de thunes, vous viviez chez tes parents, tu savais que ce soir-là Warren avait été appelé par le « padre » comme il l’appelait, tu n’aimais pas ce gars, t’avais l’impression qu’il t’enlevait Warren à chaque fois. T’as jamais eu autant raison de penser ça que cette nuit. Il était vingt-trois heures quand les flics ont débarqués chez toi, t’as tout de suite compris en voyant leur visage désolés. Tu t’es effondrée devant ta porte, t’as pleuré pendant des nuits et des jours, sans jamais t’arrêter. Tu hais la rue, tu hais ces enfoirés qui t'ont volé l’homme de ta vie à coup de FN P90 dans la tête.
T’es parents ont voulus t’entourer mais ils n’y pouvaient rien, t’as décidé avec eux d’un commun accord que le mieux pour toi serait de partir d’ici, pas très loin, juste dans un endroit où le souvenir de Warren n’hanterait pas les rues. T’es partie, bonjour paris, ton frère est venu avec toi, t’as pas eu le choix, ils ne voulaient pas te laisser seule, ils avaient peur pour toi.