Charlotte passait tout son temps chez elle car dès qu’elle sortait sois elle avait honte de son milieu, sois des gamins de son lycée se moquaient d’elle. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir des amies alors elle sortait très rarement. Parfois pour faire des courses à l’épicerie au coin de la rue mais jamais sans son père. Elle avait le droit sans mais elle se sentait mieux avec lui et lui aussi. Et puis elle avait beaucoup d’occupations chez elle, faire le ménage, la vaisselle et toutes les taches ménagères même si sa grand-mère l’aider elle n’en manquait jamais. Et puis elle avait une autre occupation qui lui prenait aussi beaucoup de temps, retrouver sa sœur. Elle pensait toujours à elle et cherchait des traces d’elle mais elle ne savait même pas si elle était chez sa tante, dans un orphelinat .. Elle avait juste une photo d’elle chaque soir elle la contemplait et essayait de s’imaginer le nouveau visage de sa sœur. Ce qui était bien aussi c’est qu’elle avait son prénom, gravé au crayon à papier derrière la photo, le plus beau des prénoms elle en était sûre. C’est pour ça qu’elle l’avait collé pour ne jamais la perdre et que son père la prenne. Elle avait à ce jour décidé d’abandonner car c’était trop dur de trouver des informations. Elle avait donc décidé de passer à autre chose, sans même savoir qu’elle n’était pas loin. Charlotte devenait de plus en plus excité, non seulement c’était son anniversaire mais en plus de ça son grand-père allait l’emmener au château de Versailles. Elle adorait le regarder sur les magasines, elle avait un peu espéré aller voir la tour Eiffel mais c’était tout aussi bien. Elle c’était déjà imaginée avec une robe de princesse devant mais elle n’aurait jamais cru que ça deviendrait réalité. Les jours passèrent vite et elle essaya d’oublier sa sœur, pour ne pas gâcher sa fête. Le jour de son anniversaire, son grand-père annula tout. Elle ne comprit pas pourquoi surtout qu’elle s’était imaginé y allait. Elle était toute excitée mais ça ne dura pas longtemps on dirait. A la place de sa elle eut des cookies, et un bracelet en toc de chez Claire’s certainement. Les cadeaux elle s’enfichait mais la c’était allé trop loin elle avait tant espéré y aller et elle ne pouvait que se rabaisser et dire qu’elle était minable et qu’elle n’avait aucune chance. Elle mit le bracelet et fit un sourire forcé puis elle arrêta et prit son sac « Je vais dehors, je ne peux pas rester ici .. Merci vraiment. ». Elle sortit, elle ne savait même pas ou allait elle savait juste qu’elle devait échapper à ça. Elle n’aurait jamais cru dire ça mais elle regrettait d’être rentré dans cette voiture, elle regrettait que ses parents soit morts, elle regrettait que sa sœur n’était pas avec elle. Puis, elle en oublia qu’elle était entrain de marcher dans la rue. Alors elle rentra dans une fille et elle ne put même pas voir comment elle était tellement qu’elle pleurait. Ces yeux étaient tout rouge et le paysage flou. Puis elle dit à la fille « Désolé, je n’avais pas vu que vous étiez là ! » Malgré les larmes elle réussit à voir une fille qui lui disait quelques choses.

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today was a fairytale

J'étais invitée à l'anniversaire d'une fille que je détestais plus que tout au monde la semaine prochaine mais je n'avais pas refusé,histoire de lui faire payer toutes les horreurs qu'elle m'avait fait subir.On avait décidés de lui faire un cadeau commun,un sac d'une grande marque et c'était moi qui été censé aller l'acheter avec tous les sous réunis.Mais évidemment je ne pouvais pas lui acheter un beau sac,et puis quoi encore ! J'avais donc décidé de lui acheter une contrefaçon pas trop cher et qui ne tiendrait pas vraiment le coup.Quoi de mieux pour acheter une contrefaçon que d'aller Boulevard Barbès ? En plus comme ça je garderais le reste des sous pour me payer quelque chose qui me ferais plaisir.J'avança donc dans ce boulevard sombre en espérant secrètement ne pas faire de mauvaise rencontre... Je serrais mon sac à main contre ma poitrine en avançant mais une jeune fille me percuta de plein fouet.Elle releva la tête les yeux pleins de larmes,elle me disait vaguement quelque chose mais si elle traînait seule dans cette rue ce n'était pas vraiment bon signe... « Désolé, je n’avais pas vu que vous étiez là ! » Je la regarda et sortit un mouchoir de mon sac pour lui donner « Ce n'est pas grave,tu es toute seule ? Dans une rue comme ça ? » Je fis la moue pour lui montrer que je m'inquiétais un minimum pour elle,elle avait l'air d'être jeune et pourtant elle traînait seule,en pleurs,dans les rues les plus étranges de Paris.. Ces parents devaient être irresponsables ! Déjà que moi je n'aimais pas vraiment traîner ici même à mon âge mais alors pour elle ça devait être affreux !

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Enfaite, Charlotte était sortie pour aller s’acheter un sac de contrefaçons et oui elle n’aurait jamais assez d’argent pour s’acheter un sac Chanel voyons. Puis, elle aurait dit à ses quelques amies que son père lui avait offert ça. C’était pas sympa c’est vrai mais, elle avait était carrément déçue mais elle ne voulait pas le montrer. Puis, en voulant aller trop rapidement elle percuta une femme encore heureux que ce n’était pas une délinquante. Elle la regarda avec ses yeux en pleurs ce n’était pas très accueillant. « Désolé, je n’avais pas vu que vous étiez là ! » dit-elle en essayant de lui sourire. D’ailleurs sourire complètement raté que des échecs en ce moment. Elle sortit un mouchoir et me le passa « Ce n'est pas grave, tu es toute seule ? Dans une rue comme ça ? » On voyait bien que ce n’était pas le genre de fille à trainer ici, toutes les bourgeoises avaient peur de cette rue alors que moi j’la trouvais normal. « J’ai l’habitude.. Je passe mon temps ici et puis si vous voulez tout savoir j’habite aussi ici. » Alors là, la fille devait être sous le choque, laisser une gamine toute seule comme ça c’était le genre de truc que les bourgeois n’aiment pas on dirait. Puis, elle se concentra sur son visage, c’était bizarre car son visage lui était familier et pourtant elle était sûre de ne jamais l’avoir vu ici. Elle se moucha et commença à lui parler. « Je sais ce que vous pensez, que je suis trop jeune que je suis qu’une gamine mais j’ai qu’un père et déjà qu’il ne veut pas trop que je sorte pour moi c’est bien d’être ici.. » Enfaite, elle aurait aimé allez autre part, elle aurait aimé ne jamais être dans cette appartement minable, elle aurait aimé être quelqu’un on dirait. Mais elle ne voulait juste pas que cette fille la prenne pour une pauvre mendiante et qu’elle est pitié. La pitié c’est ce qu’elle détestait par-dessus tout.

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Je ne m'attendais pas vraiment à croiser quelqu'un ici à cette heure là mais je fus plus qu'étonnée de percuter une fille qui devait avoir l'âge de.. De ma soeur.. Enfin si ma soeur était encore vivante,elle avait sans doute le même âge que cette jeune fille.Je lui avais donné un mouchoir par politesse et lui avait demandé ce qu'elle faisait seule,et surtout que faisait-elle dans cette rue pas très fréquentable,n'importe quoi pouvait lui arriver ici « J’ai l’habitude.. Je passe mon temps ici et puis si vous voulez tout savoir j’habite aussi ici. » Je la regarda,un peu inquiète pendant qu'elle se mouchait « Mais tu es la fille de... Trafiquants ? » Oui ma question était un peu indiscrète mais cette pauvre fille devait être paumée et si ses parents faisaient du trafic peut être qu'elle leur servait de passeuse et je n'aimais pas du tout ça,mais alors pas du tout « Je sais ce que vous pensez, que je suis trop jeune que je suis qu’une gamine mais j’ai qu’un père et déjà qu’il ne veut pas trop que je sorte pour moi c’est bien d’être ici.. » Je secoua la tête en prenant ses mains entre les miennes pour les réchauffer « Tu veux venir chez moi ? Je te rassure je ne vais pas te faire de mal mais en fait je ne suis pas vraiment rassurée que tu sois ici toute seule tu sais... Tu vis ici mais peut être que ton père ne t'a pas dit toutes les choses qui se passent dans cette rue,c'est dangereux,très dangereux.D'ailleurs si je suis là c'est juste pour affaires mais sinon je ne viens jamais ici.Bref je m'appelle Serenity et toi c'est quoi ton prénom ? » Je lui souris en l'admirant,cette fille était vraiment magnifique et j'étais sûre de l'avoir déjà vue,pourtant je ne venais jamais ici alors où j'avais bien pu la voir ?

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J’aurais pensé qu’elle s’en ficherait et qu’elle serait partie mais non elle resta et elle m’écouta. Je sais pas pourquoi mais avec elle je me sentais mieux et en sécurité c’était peut-être une bourge mais elle avait quelques chose qui la différencier. Elle me prit les mains et les serra, je crois que j’avais même vu une petite larme. « Tu veux venir chez moi ? Je te rassure je ne vais pas te faire de mal mais en fait je ne suis pas vraiment rassurée que tu sois ici toute seule tu sais... Tu vis ici mais peut être que ton père ne t'a pas dit toutes les choses qui se passent dans cette rue, c’est dangereux, très dangereux. D’ailleurs si je suis là c'est juste pour affaires mais sinon je ne viens jamais ici. Bref je m'appelle Serenity et toi c'est quoi ton prénom ? » Dit-elle très sérieuse. Ce qui me choqua quand même un peu je ne la connaissais pas et elle proposé de m’héberger alors que j’avais une maison même si ce n’était pas du luxe. Mais en même temps j’en avais très envie je trouvais que c’était très gentil. Je la regardai et hésita qu’est ce que mon père allait dire, il allait prévenir la police et Serenity irait en prison « Je ne peux pas, mon père doit m’attendre.. » Elle réfléchit un instant et vu qu’elle était assez déçue. « Je veux bien mais pas longtemps, moi c’est Charlotte. » dit-elle avec un sourire. Elle n’a trouvait plutôt sympa pour un début. Puis, elle décida de se renseigner sur avec qui elle allait aller « Tu as une sœur ? » dit-elle avec un soupçon de nostalgie.

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C'est fou comme les gens pouvaient être irresponsables de nos jours,laissez une fille de son âge traîner dans des rues comme celle là ! Je lui avais donc passé un mouchoir vu qu'elle était en pleurs et je lui avais proposé de venir chez moi après avoir découvert qu'elle habitait dans cette rue.Je m'étais directement posé des questions sur ses parents,si ça se trouvent ils étaient dealers,ou vendeurs de contrefaçons.. « Je ne peux pas, mon père doit m’attendre.. » J'allais intervenir en lui disant que au pire je préviendrais son pire mais elle ne me laissa pas le temps de poursuivre « Je veux bien mais pas longtemps, moi c’est Charlotte. » Je la regarda en souriant et lâcha sa main « Ok alors c'est parti,mais d'abord je dois acheter un truc ici » Je montra du doigt le magasins de contrefaçons et m'y dirigea suivie de la jeune brune « Tu as une sœur ? » Je soupira en poussant la porte du magasin,si j'avais une soeur,comment lui dire que ma soeur était décédée ? « J'avais,mais elle est décédée... Et toi ? » Je jeta un regard vers tous les objets qui étaient vendus ici,des sacs,des parfums,et même des tableaux... Et dire que si un policier entrait,on pouvait être arrêté mais bon c'était très rare.Je saisis un sac et regarda Charlotte « Tu veux quelque chose ? » lui dis-je en souriant.

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Charlotte ne prenait pas des risques tout les jours, d’ailleurs la dernière fois qu’elle avait prit un risque ça remontait à longtemps, elle avait dût aller voir la police les distraire le temps qu’une de ses copines trouve des trucs sur sa sœur. Mais, depuis elle n’avait plus rien fait en plus la elle risquait d’envoyer Serenity en prison pour ça. Elle se sentait un peu coupable alors elle se perdu dans ses pensées. Je sais pas pourquoi mais on dirait qu’elle ne pouvait pas m’empêcher de demander aux gens si ils avaient des frères ou des sœurs. Comme si elle voulait se détruire en entendant que tous disaient « Oui, elle est trop chou d’ailleurs » Mais comme quoi, il n’avait pas que elle qui avait vécu un drame, elle avait réussi à se sortir de ses pensées pour entendre Serenity. « J'avais, mais elle est décédée... Et toi ? » Dit-elle en faisant un petit sourire forcé. J’avoue qu’elle ne voulait pas trop entendre le « Et toi ? » Déjà que Serenity avait pitié d’elle alors si en plus elle en rajoutait encore. « Moi je ne sais pas trop enfaite, c’est super bizarre. » dit-elle avec les larmes aux yeux. Serenity comprit tout de suite que c’était le sujet à éviter alors elle changea direct de sujet et lui proposa un truc dans le magasin. Elle hocha la tête et alla chercher une imitation de sac Chanel, elle le montra pour avoir son avis et même si ce n’était pas un vrai Chanel, il était beau. « Je comptais venir ici ça tombe bien, et j’adore ce sac mais j’ai l’argent t’inquiètes pas. » Elle se demande quand même ce qu’une riche venait faire ici je suis sûr qu’elle avait tout l’argent du monde pour s’acheter un vrai sac, ou n’importe quoi non imité. « Mais pourquoi toi t’achètes un truc là ? »

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Fallait vraiment que je fasses payer à cette peste tout ce qu'elle m'avait fait subir,alors un faux sac qui ne tiendrait pas le coup longtemps serait parfait pour l'occasion.C'est pour ça que j'étais entrée dans la boutique de contrefaçons suivie de Charlotte qui m'avait demandé si j'avais une soeur... Je ne voulais pas cacher la vérité,surtout que vu que le père de Charlotte habitait dans cette rue peut être qu'elle connaissait des informations sur le tueur.. Mais bon il ne fallait pas trop espérer quand même.. Je lui demanda ensuite si elle avait une soeur elle aussi « Moi je ne sais pas trop enfaite, c’est super bizarre. » Les larmes commençaient à monter aux yeux de la jeune fille alors je changea automatiquement de sujet en lui demandant si elle voulait quelque chose.Après tout c'était peut être des contrefaçons mais c'était plutôt joli,sauf que si elle se faisait choper avec l'un de ses articles,son père allait avoir des ennuis... Mais je suppose qu'elle avait l'habitude « Je comptais venir ici ça tombe bien, et j’adore ce sac mais j’ai l’argent t’inquiètes pas. » Elle tendait un faux sac Chanel plutôt joli il fallait l'avouer « Mais pourquoi toi t’achètes un truc là ? » Je fis la moue en regardant le sac que j'avais choisi « Une fille que je déteste fête son anniversaire,et elle m'a invité alors autant lui faire comprendre une bonne fois pour toutes qu'on est pas amies » Je lui souris poliment et pris les deux sacs en me dirigeant vers la caisse.Je régla les deux achats et me retourna vers elle pour lui tendre ton sac « C'est un cadeau,ça me fait plaisir d'avoir fait ta connaissance »

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C’était sûr que Serenity n’allait pas s’acheter un truc ici d’ailleurs pourquoi elle le ferait même pas pour elle ? « Mais pourquoi toi t’achètes un truc là ? » lui avait-je demandé. Elle me regarda et elle comprit directement que je savais très bien que ce n’était pas pour elle. Toute façon je suis sûr elle ne m’aurait pas menti. Elle prit mon sac et le regarde d’un air ‘ça va il n’est pas trop mal’ et le posa sur le comptoir de la caisse ainsi que son autre sac. Elle passa sa carte de crédit et les paya. Elle reprit les sacs et me passa le mien. « Une fille que je déteste fête son anniversaire, et elle m'a invité alors autant lui faire comprendre une bonne fois pour toutes qu'on est pas amies » Alors, maintenant je voyais le genre de fille qu’était Serenity, elle ne me déplaisait pas mais quand même. Elle était en gros la reine de son quartier et dominé tout le monde. Elle recalait tout ceux qui ne pouvait pas être vu à ses cotés et s’ils enfreindraient la règle il se retrouverait banni de quelques part peut-être même de Paris. Je regardais mon sac mais je ne cessai pas de parler « Alors, tu la détestes et tu veux lui faire comprendre de cette façon, le jour où le policier arrivera tu diras SURPRIIISE. ! » Je crois que je n’étais pas faites pour passer du temps avec elle, d’ailleurs je me demande bien ce qui m’avait attiré chez elle. Et je ne voulais absolument pas devenir une garce comme elle et ses copines. Je cherchai dans mon sac mon porte monnaie pour lui donner l’argent mais à la place de sa je trouvai mon agenda. « Tu peux me le tenir s’il te plait ! » Elle hocha la tête et le prit. Puis quelque chose tomba du journal. Avant de comprendre je la regardai et elle me montra qu’un papier était tombé. Je voulus le ramasser mais c’était juste blanc avec écrit un truc. Je me demandai bien si c’était à moi, je le ramassai quand même et vu dessus gravé au crayon Serenity. Je me disais bien ce n’était pas à moi, je retournai le papier et vu la photo, c’était la photo de mon journal, la photo de ma sœur et pourquoi je n’avais pas pensé avant son prénom me disait en plus quelque chose. Je la regardai et ouvrit une grande bouche. C’était ma sœur ? Est-ce que c’était moi celle qui était censé être morte ? « Je crois que je suis ta sœur ! » dis-je en lui donnant la photo.

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